L'équipe de rédaction d'Urbania avoue candidement qu'avant de produire son numéro hors série sur Ubisoft, elle connaissait très peu le jeu vidéo.

Puis, Ubisoft a ouvert ses portes à Urbania et les gens du magazine affirment avoir découvert des filles «qui torchent à des jeux de tir» et des gars qui «clanchent à des jeux de danse».

Bref, Urbania dit avoir rencontré des gens qui ont toujours «trippé» sur les jeux vidéo et qui ont trouvé le moyen de gagner leur vie avec ça.

«Et ça, chez Urbania, on comprend ça», peut-on lire dans cette édition spéciale du magazine dont le lancement s'est fait mercredi soir sur le toit de l'édifice qui abrite les bureaux d'Ubisoft à Montréal.

Quand l'équipe d'Urbania eu l'idée il y a un an d'approcher Ubisoft pour réaliser ce numéro, Cédric Orvoine, cadre chez Ubisoft, leur proposa de faire correspondre ce projet avec le 15e anniversaire de la compagnie.

«On a vraiment travaillé comme on fait un magazine Urbania. Lorsque nous prenons une thématique, nous essayons de trouver des angles originaux inédits», dit le fondateur d'Urbania, Philippe Lamarre.

«Nous nous sommes positionnés comme des enfants qui ont un accès privilégié à l'univers du jeu vidéo.»

L'ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry, a également profité de l'occasion pour exprimer sa fierté d'avoir permis au Québec d'investir dans la créativité et l'intelligence d'ici.

Au menu de cette édition spéciale d'Urbania: le portrait du pdg Yannis Mallat, des entrevues avec des acteurs de l'industrie et l'entourage immédiat (comme par exemple le propriétaire du Waverly, bar adjacent à la bâtisse d'Ubi, la blonde d'un employé ou encore Sam Fisher, héros principal de la série Splinter Cell).

On trouve aussi 10 secrets d'Ubisoft, le journal d'une stagiaire et plusieurs dessous de l'une des premières grandes entreprises du jeu à avoir mis le pied au Québec.

«Quinze ans, c'est l'adolescence et si tout va bien, la phase boutonneuse devrait être révolue», souligne Urbania.