Carrières
7 faits fascinants sur le métier de météorologue
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Service météorologique du Canada, Environnement et Changement climatique Canada
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Service météorologique du Canada, Environnement et Changement climatique Canada
Dans l'esprit de bien des gens, la profession de météorologue se résume à la personne que l'on voit aux nouvelles, qui nous suggère d'emporter notre parapluie ou pas. La plupart sont plutôt des scientifiques, travaillant dans les coulisses et aux premières loges des phénomènes atmosphériques. Marie-Ève Giguère, météorologue pour Environnement Canada, nous renseigne davantage sur le métier.
La météorologie, ça s'étudie !
Au Québec, l'Université McGill offre le baccalauréat et la maîtrise en sciences atmosphériques, tandis que l'UQAM propose le baccalauréat en sciences de la Terre et de l'atmosphère (concentration météorologie), de même que la maîtrise en sciences de l'atmosphère. Certains météorologues étudieront d'abord une science connexe - comme l'ingénierie, l'informatique ou la physique - avant de passer à une telle maîtrise.
Le gouvernement fédéral est le plus grand employeur
Le gouvernement fédéral -plus précisément le ministèreEnvironnement et Changement climatique Canada-forme le plus grand employeur de météorologues au pays, comptant neuf bureaux distincts. « Comme le service doit être disponible dans les deux langues officielles, les candidats francophones sont particulièrement en demande », souligne Mme Giguère. Certains font plutôt carrière au privé, au sein des médias, des grandes pétrolières et des compagnies d'assurances, entre autres.
Il y a trois grandes prévisions par jour
À moins de changements soudains, les prévisions météorologiques sont habituellement préparées trois fois par jour. « La plus importante est celle de cinq heures du matin, qui permet aux différents utilisateurs de planifier la journée : par exemple, les commissions scolaires, qui doivent gérer le transport », mentionne la spécialiste. Des mises à jour ont ensuite lieu en fin d'avant-midi et en fin de journée. « Les prévisions sont précises pour les vingt-quatre à quarante-huit prochaines heures. Après ça, on parle plutôt de tendances », explique-t-elle.
C'est plus stressant qu'on ne le pense !
Les météorologues sont bombardés de données en continu, de partout sur la Terre et à différentes altitudes. D'autre part, ils doivent parfois travailler sous pression. « Il faut prendre des décisions rapidement lorsqu'on renseigne des utilisateurs en aviation sur la turbulence et le givrage, ou qu'on prépare des projections lors des sinistres », explique Mme Giguère. Les prévisions météorologiques servent également aux opérations militaires à l'étranger.
Il faut parfois dormir et manger au bureau
Les météorologues affectés aux prévisions analysent l'information fournie par de multiples écrans à la fois, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant toute l'année. « La météo ne dort jamais ! » résume l'experte. Lors d'événements météorologiques intenses - comme une tempête de neige exceptionnelle, avec routes impraticables et pannes généralisées -, la surcharge de travail peut nécessiter de dormir au bureau sur des lits de camp et de s'alimenter dans les réserves de nourriture d'urgence.
Été vs hiver : la météo « à deux vitesses »
En général, c'est la saison froide qui réserve le moins de surprises aux météorologues. « On voit les choses venir bien d'avance et ça ne bouge pas vite, explique la professionnelle. Un seul degré de variation de la température peut tout de même faire la différence entre poudrerie, blizzard et grésil. » À l'inverse, en été, la météo se développe très rapidement. « On peut observer un potentiel orageux, mais des tempêtes se forment en quelques minutes à peine, de façon très localisée », poursuit-elle.
Il existe des statistiques pour les résultats de chaque météorologue
Certains météorologues ont pour spécialité la vérification des prévisions. Après chaque quart de travail, les prévisions des météorologues sont comparées à la réalité. « Chaque saison, on fait des études de cas basées sur les situations difficiles ou manquées, dans le but de s'améliorer », précise Mme Giguère. Bien qu'elle insiste sur le fait qu'il s'agit d'un travail d'équipe et que les statistiques sont compilées de manière collaborative... il serait théoriquement possible de faire un pool de météorologues !
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