Novak Djokovic et Andy Murray n'ont laissé respectivement que trois et cinq jeux à Oscar Hernandez et Victor Hanescu pour atteindre les huitièmes de finale du tournoi de Monte-Carlo mardi.

Cette paisible entrée en matière contrastait fortement avec la noyade des deux autres membres du Top 10 sur le pont mardi, les Français Gilles Simon et Gaël Monfils, humiliés devant leur public par des adversaires modestes.

Simon, 7e mondial, a joué un «match pourri du premier ou dernier point» pour offrir son jour de gloire au quasi inconnu Allemand Andreas Beck (7-5, 6-1). Monfils, 10e à l'ATP, est, lui, complètement «passé à côté» face au Serbe Janko Tipsarevic (6-3, 6-1), se noyant dans un festival de fautes.

Le désespoir des joueurs locaux contrastait avec la mine radieuse de Roger Federer, de passage devant la presse pour s'exprimer pour la première fois sur son mariage et ses ambitions pour les semaines à venir.

«Etre marié change la vie... comme joueur de tennis aussi je me sens bien», ont été ses principaux messages avant de rencontrer l'Italien Andrea Seppi mercredi pour une place en huitième de finale, alors que Rafael Nadal fera son entrée face à l'Argentin Juan Ignacio Chela.

Les deux leaders du tennis mondial tenteront de rejoindre Murray et Djokovic qui n'ont pratiquement pas transpiré pour boucler leur deuxième tour.

«C'était un bon premier match, je n'ai pas super bien servi mais j'ai été performant au retour. Mettre 6-3, 6-2 à un joueur comme Hanescu, c'est plutôt bien», a commenté Murray, 4e joueur mondial, qui, malgré un apprentissage en Espagne, n'a jamais atteint les quarts de finale dans un tournoi sur terre.

«C'est vraiment une belle entrée en matière», s'est félicité Djokovic, 3e à l'ATP, après sa victoire (6-1, 6-2) face à Hernandez. «Je ne m'attendais pas à jouer aussi bien après avoir eu aussi peu de temps pour faire la transition avec les courts en dur. J'ai réussi à être agressif et patient en même temps.»

A noter par ailleurs la belle victoire de Juan Monaco sur Tommy Robredo (6-2, 6-4). Et celle de Marat Safin sur Lleyton Hewitt (6-4, 7-5) dans un duel entre deux anciens N.1 mondiaux un peu tronqué puisque l'Australien avait à composer avec le décalage horaire et la fatigue à la suite de sa victoire dimanche à Houston, aux États-Unis.