L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série numéro 2, s'est qualifié pour les demi-finales du tournoi ATP de Rome en battant le tchèque Tomas Berdych 6-4, 7-5, vendredi.

Nadal, finaliste l'an dernier, rencontrera à la prochaine étape un autre Espagnol, David Ferrer.

Ferrer, tête de série numéro 6, a quant à lui battu Richard Gasquet 7-6 (7-4), 6-3.

«J'ai vraiment joué un de mes meilleurs matches sur terre battue, contre un adversaire redoutable», a dit Nadal. «J'ai réussi des choses fantastiques aujourd'hui, par exemple de formidables passings, ce sont des coups qui viennent avec la confiance. J'étais très agressif, mes mouvements étaient très bons, meilleurs que les autres jours».

Battu en 8e de finale à Madrid par son compatriote Fernando Verdasco, Nadal ne se sent pas le besoin de se rassurer.

«Être de retour en forme ou pas n'est pas la question», a-t-il dit, «je suis très content de la façon dont je joue en ce moment. Depuis le début de la saison je joue bien sur terre battue, comme à Barcelone et à Monte-Carlo», où il s'est imposé.

«C'est toujours dur de jouer contre Ferrer», a dit Nadal. «Je vais devoir courir beaucoup, me battre, plus qu'à Barcelone», où il l'avait battu en finale 7-6 (7/1), 7-5.

Djokovic bat Tsonga et affrontera Federer

Novak Djokovic, tête de série N.1, s'est qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Rome, en battant le Français Jo-Wilfried Tsonga (N.5) en deux sets 7-5, 6-1 vendredi en quarts de finale.

Le Serbe affrontera Roger Federer, tête de série numéro 3 et numéro deux mondial. Le Suisse a mérité son billet en battant l'Italien Andreas Seppi 6-1, 6-2.

«Le second set est un de mes meilleurs que j'ai joué cette saison», a déclaré Djokovic, tenant du titre au Foro Italico, après sa victoire contre Tsonga.

Mais le numéro un mondial a évité les questions sur sa forme moins étincelante que l'an dernier à la même époque, où il était toujours invaincu depuis le début de l'année 2011 en arrivant à Rome.

«Je ne compare pas avec l'an dernier, je l'ai dit. J'ai quand même de bons résultats, j'ai gagné un Grand Chelem (l'Australie) et Miami (Masters 1000). Je m'améliore, c'est ce qui compte.»

Une demi-finale Djokovic-Federer à Rome, où l'on joue sur terre battue, serait un test important pour le joueur serbe avant Roland-Garros (27 mai au 10 juin). L'an passé, Federer avait battu Djokovic en demi-finales à Paris.

«Il n'y a pas de secrets entre nous, a dit Djoko, on a eu des grands matches ces quatre ou cinq dernières années, pas besoin de gaspiller des mots pour parler de ses qualités de joueur de tennis. C'est un grand défi, je serai prêt».

Tsonga s'est pour sa part déclaré satisfait de son premier set contre Djokovic. «J'aurais pu le pousser jusqu'au bris d'égalité», a-t-il dit, «après c'était un peu dur de repartir, il y a zéro point gratuit contre lui, il ne te donne rien... Il a joué de mieux en mieux, et moi de pire en pire».

Mais le numéro un français reste confiant avant Roland-Garros. «Ces derniers jours, je retrouve la patate, pour arriver à Roland frais et dispo», a-t-il assuré, même s'il pense qu'une victoire française est encore impossible.

«Soyons clairs, aujourd'hui il n'y a aucune chance qu'un Français gagne», a-t-il dit. «Vous allez voir qu'il suffit que je dise ça pour que ça arrive (rires)! Mais on travaille pour ça.»