Le duel plutôt rare à ce niveau entre le N.1 mondial Rafael Nadal et le N.3 Novak Djokovic ce week-end sur la terre battue de Benidorm donne toutes ses lettres de noblesse au choc du 1er tour de la Coupe Davis entre l'Espagne et la Serbie.

«Je n'ai plus de problème au genou, je suis à 100% et j'ai hâte de jouer dès vendredi», a prévenu jeudi l'hôte à l'issue du tirage au sort qui le fera affronter son rival dimanche, lors du 1er simple.

Victorieux de l'Open d'Australie en janvier, «Rafa» a ensuite dû déclarer forfait à l'issue de sa finale perdue à Rotterdam et s'apprête à faire son retour.

Après un début d'année hésitant, Djokovic a alors profité de l'absence du petit taureau pour remporter le tournoi de Dubaï grâce à sa victoire en finale sur... David Ferrer, qu'il retrouvera vendredi pour son entrée dans l'épreuve.

«Contre Nadal, sur terre battue, tout le monde veut se montrer agressif alors que, physiquement, c'est probablement le meilleur joueur du monde», admire le Serbe.

D'ailleurs, en 14 rencontres, il ne s'est imposé que quatre petites fois dont aucune sur terre.

Sa dernière victoire date de 2008, lors du tournoi de Cincinnati.

Mais lors des JO de Pékin, une autre épreuve qui comme la Coupe Davis exacerbe la fierté nationale, il s'était de nouveau incliné.

«L'an passé, on avait été en Russie au 1er tour. Pour la 2e année, consécutive, on n'est pas gâté», reconnaît quand même le Serbe qui s'attend en plus à devoir affronter le public.