Vainqueur sans grande difficulté sur la pelouse d'un Dinamo Zagreb vraiment limité (2-0), le Paris SG s'est mis mercredi en bonne position pour une qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions, notamment grâce à son duo Ibrahimovic-Ménez.

Porto a aussi gagné dans l'autre match du groupe A, ce qui laisse les Parisiens à trois points (9 contre 6), mais une nouvelle victoire face aux Croates dans 15 jours au Parc des Princes permettrait au PSG d'envisager très sérieusement un printemps européen.

Bien sûr, cette victoire n'efface pas totalement le dur revers concédé à Porto (1-0) mais un nouveau faux pas était totalement proscrit et le PSG a au moins fait le nécessaire, sérieusement.

Depuis deux saisons, tout le monde bat les Croates en Ligue des champions et la défaite de mercredi est leur neuvième consécutive en phase de poules, un peu moins lourde tout de même que le fameux 7-1 infligé l'an dernier par Lyon.

Même le chargé du tableau d'affichage n'est pas très au point à Zagreb et il a pendant quelques secondes transformé le 2-0 en faveur du PSG en un 1-1 qui a fait rire les rares supporteurs croates.

Il a, en fait, fallu une demi-heure aux Parisiens pour prendre la mesure de leur adversaire du jour. Les joueurs de Carlo Ancelotti dominaient et obtenaient les meilleures occasions (Ibrahimovic 3, 26 et 31, Ménez 20).

Mais ils restaient alors menacés par une équipe croate pas si maladroite en contre, avec notamment les convaincants Cop et Sammir.

Entrée d'Halilovic

Mais une fois le premier but inscrit de près par Ibrahimovic (32), tout est devenu trop compliqué pour le Dinamo et le deuxième but parisien, signé Ménez (déjà passeur sur l'ouverture du score) à la 43e a réglé le sort du match.

Le duo entre le grand Suédois, encore auteur de quelques fulgurances techniques, et l'ancien Romain, qui a des jambes en ce moment, a encore bien fonctionné et semble être aujourd'hui la meilleure option offensive d'Ancelotti.

Paris n'a pas tout réussi non plus au stade Maksimir et son milieu de terrain très joueur (Bodmer-Verratti-Matuidi) s'est parfois un peu découvert, d'autant que les retours de Pastore et surtout Bodmer n'ont pas été des triomphes.

Verratti a, lui, ressemblé d'assez près à celui qui a enchanté le début de saison parisien et c'est une bonne nouvelle après deux prestations décevantes contre Porto en Ligue des champions et Marseille en championnat.

Malgré l'entrée remarquée du très jeune (16 ans) et très prometteur Halilovic, la fin de match a forcément un peu manqué de piquant, même si Thiago Silva a trouvé la barre (79).

Mais Ancelotti a pu donner du temps de jeu à Camara, Sissoko et Hoarau. C'est que samedi, Paris revient à la L1, à Nancy et en leader.