Vous n’êtes pas friand de soccer, mais vous vous intéressez au parcours du Canada à la Coupe du monde ? Vous entendez des collègues parler de l’équipe nationale autour de la machine à café et vous voulez vous joindre à la conversation ? La Presse est là pour vous servir. Voici quelques infos intéressantes à glisser dans une discussion pour être dans le coup !

Alphonso Davies : quelle histoire !

PHOTO RONNY HARTMANN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Alphonso Davies

« C’est fou pareil, Alphonso Davies est né dans un camp de réfugiés libériens au Ghana. Et là, il est à la Coupe du monde ! »

L’histoire d’Alphonso Davies est une des plus inspirantes du sport canadien. Et si le Canada est au Qatar en 2022, c’est un peu beaucoup grâce à Phonzie.

C’est la plus grande vedette de la sélection. Son joyau, son talisman. Il évolue au poste de latéral gauche avec le Bayern Munich, dévalant ce couloir à toute vitesse pour un des clubs les plus prestigieux au monde. Et il a déjà gagné la Ligue des champions, il y a deux ans, alors qu’il n’avait que 20 ans !

Alphonso Davies a immigré au Canada en 2005, à 5 ans. La famille aboutit finalement à Edmonton. À l’âge de 15 ans, le jeune Alphonso déménage seul à Vancouver pour rejoindre l’académie des Whitecaps. À 16 ans, il devient le plus jeune joueur de l’histoire après Freddy Adu à disputer un match en MLS. Il y fait sa marque rapidement : deux ans plus tard, en 2018, il rejoint le Bayern Munich pour un transfert record du circuit à ce moment.

Davies a obtenu sa citoyenneté canadienne en 2017. Il a fait sa première apparition avec l’équipe senior quelques jours plus tard.

Pour Atiba

PHOTO MOISES CASTILLO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Atiba Hutchinson

« Je suis tellement content pour Atiba. Le gars a participé à cinq cycles de qualification pour la Coupe du monde avant d’y parvenir ! »

À 39 ans et 9 mois, le capitaine Atiba Hutchinson sera le plus vieux joueur présent à ce Mondial. Un exploit de taille pour celui qui a songé à une retraite internationale en 2019, après plusieurs désillusions avec le Canada.

Hutchinson a fait ses débuts avec l’unifolié en 2003. Il a depuis disputé 97 matchs et tenté de mener le Canada à des qualifications pour les Coupes du monde de 2006, 2010, 2014 et 2018, le tout sans grand succès.

Le leader de l’équipe canadienne, c’est lui. Sans équivoque. Le milieu de Brampton est aussi le seul joueur qui était né lors de la première et dernière participation des Rouges à ce tournoi, en 1986.

John Herdman, le sauveur

PHOTO PATRICK T. FALLON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

John Herdman

« On ne serait pas là sans John Herdman ! »

Jusqu’en 2018, l’équipe canadienne masculine de soccer n’allait nulle part. Arrive John Herdman, en poste depuis 2011 chez l’équipe féminine. Son passage de l’équipe féminine à l’équipe masculine a été controversé, oui, mais il n’y a pas de doute aujourd’hui qu’il a été salutaire pour les hommes.

L’arrivée de Herdman à la barre de la sélection masculine a complètement changé sa trajectoire. Cet entraîneur méthodique et préparé avait une vision : si on veut bien faire en 2026 lorsque le cirque de la FIFA va débarquer en Amérique du Nord, on doit y goûter une première fois en 2022.

Son ambition et son caractère rassembleur ont permis au Canada de tirer profit au maximum de la plus belle génération de talents que le pays ait produite.

Milan Borjan et ses sweatpants

PHOTO PATRICK WOODBURY, ARCHIVES LE DROIT

Milan Borjan et ses sweatpants

« Je me demande si Borjan va encore porter ses pantalons de survêtement, même dans la chaleur du Qatar… »

C’était une des cocasseries du parcours en qualifications du Canada : Milan Borjan et ses sweatpants. Le gardien canadien portait, avec style et fierté, ses pantalons de survêtement gris lors des matchs dans l’hiver canadien. À Edmonton contre le Mexique. À Hamilton contre les États-Unis. À Toronto contre la Jamaïque.

Un compte Twitter (Milan Borjan’s Sweatpants) a même été créé pour souligner la chose. Le compte du Temple de la renommée du soccer canadien a d’ailleurs fait savoir que le vêtement s’y retrouverait.

On doute de les revoir au Qatar, cela dit. Même pour les matchs en soirée, il fera autour de 30 °C à Doha.

Qui marquera le premier but du Canada ?

PHOTO DAN HAMILTON, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Cyle Larin

« Vous miseriez combien sur Cyle Larin pour le premier but de l’histoire du Canada à la Coupe du monde ? »

La seule présence canadienne au grand tournoi de la FIFA, c’était en 1986. Trois matchs, trois défaites, zéro but.

Qui donc réussira à écrire l’histoire pour le Canada, cette fois-ci ? Quelques noms sont à privilégier si vous voulez faire un pari. Cyle Larin est le meilleur marqueur de l’histoire de la sélection masculine. Tajon Buchanan est un vif ailier droit. Alphonso Davies a un rôle très offensif. Jonathan David multiplie les buts en Ligue 1 française. Même le milieu de terrain Stephen Eustáquio a trouvé sa touche de marqueur avec le FC Porto cette saison.

Le Canada a de belles options devant. Trouvera-t-il le moyen de sortir le grand jeu face à la Belgique, la Croatie ou le Maroc ?