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L’histoire

Ce qu’il a joué au foot, le RB Leipzig, vendredi dernier.

Les partisans montréalais reconnaîtront particulièrement l’un des acteurs de cette rencontre contre Stuttgart en Bundesliga : l’entraîneur-chef Jesse Marsch, anciennement de l’Impact de Montréal lors de son entrée en MLS, en 2012.

Retraçons un peu son parcours depuis son divorce avec le club que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de CF Montréal :

– Après son départ de Montréal, il part faire le tour du monde pendant six mois avec sa famille ;

– En 2015, il est embauché par les Red Bulls de New York et remporte le Supporters Shield la même année ;

– Il fait le saut comme adjoint au RB Leipzig en 2018, avant de devenir l’entraîneur-chef d’un autre club de la famille Red Bull, le RB Salzsburg, en Autriche, la saison suivante ;

– Ses années à Salzbourg sont couronnées de succès, avec deux titres de championnat et deux autres de Coupe, en 2020 et en 2021.

Jesse Marsch entame cette année sa première saison à Leipzig, et déjà, il a de grandes ambitions pour son équipe.

« Pour battre le Bayern Munich, tu ne dois pas connaître la peur, a-t-il déclaré à The Athletic la semaine dernière. […] Si tu es un club comme Leipzig, tu dois croire au plus profond de toi, dans ton cœur, que tu es capable de les battre. »

Battre le Bayern Munich, donc, comme ambition à sa première année à la tête de Leipzig. Comment y arriver, surtout quand les meilleurs joueurs qui ont permis au RB Leipzig de finir deuxième en Bundesliga la saison dernière ont grossi les rangs de Munich ?

Avec une victoire impeccable de 4-0 comme celle de vendredi dernier, contre Stuttgart, par exemple. Avec des buts magnifiques et du jeu inspiré, comme ceux offerts par Dominik Szoboszlai et Emil Forsberg, entre autres.

Et espérer une saison quasi parfaite, jumelée à quelques bévues des Bavarois.

La performance

PHOTO LEE SMITH, ARCHIVES REUTERS

Raheem Sterling et l’entraîneur-chef Pep Guardiola, de Manchester City

Il y a de ces performances d’équipe qui méritent d’être soulignées. La victoire de 5-0 de Manchester City contre Norwich, samedi, en est une.

Fouetté par sa défaite de 1-0 contre Tottenham en ouverture de calendrier la semaine dernière, Manchester City a d’une certaine façon fait peau neuve au stade Etihad.

Le nouveau venu d’Aston Villa Jack Grealish, coqueluche du public anglais à l’Euro 2020, a ouvert son compteur avec un but légèrement chanceux qui faisait 2-0. Certainement pas le plus beau qu’il marquera pour les Citizens, mais il ne s’en plaindra pas pour l’instant.

Raheem Sterling, l’autre grande vedette des Three Lions cet été, s’est aussi imposé avec le quatrième des siens. Un but marqué avec un panache qui devrait refaire surface à de nombreuses reprises cette année dans ce coin-ci de Manchester.

La machine des champions en titre est officiellement en marche. Qui saura l’arrêter ?

Le Chelsea de Romelu Lukaku (vainqueur 2-0 contre Arsenal) en a certainement l’ambition… Et les moyens.

Le but

PHOTO LOÏC VENANCE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Idrissa Gueye, du Paris St-Germain

Une frappe comme celle-là surprend avant tout, avant même de comprendre ce qui en résulte au score.

Idrissa Gueye, milieu de terrain pour le Paris St-Germain (PSG), était peut-être le seul à ne pas en être surpris. Son élan de l’axe, entamé plus près du rond central que de la surface de réparation, semblait bel et bien destiné à tirer le ballon vers le but. Et c’est bien là qu’il s’est rendu.

Son tir à 35 mètres du filet faisait 3-1 pour le PSG. Malgré encore quelques soucis en défense, les Parisiens ont conclu cette rencontre contre Brest avec un superbe lob d’Angel di Maria en contre-attaque, qui faisait 4-2.

Le nouveau club de Lionel Messi, qui devrait faire ses débuts le 29 août contre le Stade de Reims, prend la tête du championnat français grâce à trois victoires en trois rencontres.