Pour les joueurs, les partisans et les médias, les séries de l'Impact ont aussi été un exercice de patience. Tandis que les Sounders de Seattle attendent tranquillement depuis dimanche, la grande explication entre l'Impact et le Toronto aura finalement lieu, ce soir (19h) au BMO Field. Le club montréalais détient une courte avance après l'avoir emporté 3-2, à domicile, la semaine dernière.

«On a eu deux semaines avant le dernier match à Montréal. On s'est préparés, jour après jour, pour arriver à ce match là. [...] On est bien, on est sereins, on est calmes et on attend, a énuméré Patrice Bernier qui a, de nouveau, rencontré les médias, mercredi matin. Dans quelques heures, on va jouer le match qui va nous permettre de nous qualifier pour la finale.»

Les joueurs sont arrivés, mardi, dans la métropole ontarienne, mais plusieurs centaines de partisans ont effectué le même chemin, mercredi matin, en avion, en autobus ou en train. Tous rêvent d'une première participation à la Coupe MLS qui conduirait l'Impact au CenturyLink Field de Seattle, le 10 décembre. 

«On va tout donner pour continuer l'aventure et aller en finale. On est contents que 61 000 se soient déplacés (au Stade olympique) pour nous pousser, mais on sait qu'il y a tout Montréal et tout le Québec derrière nous», a convenu Bernier sur l'appui populaire.

Pour continuer cette aventure, justement, rien de mieux que d'ennuyer Toronto en inscrivant le premier but de la rencontre. D'ailleurs, l'Impact y est toujours parvenu depuis le match de barrage, à Washington. 

«Le premier but marqué, lors des séries, est souvent celui qui détermine le gagnant. Si on peut le faire, ce sera parfait. Mais, si jamais c'est l'inverse, on sera prêts», a précisé le capitaine montréalais qui estime que les Reds conserveront le système en 3-5-2 du match aller. 

«Peu importe, on est prêts, on a travaillé pour le 3-5-2 ou le 4-4-2. Il n'y a plus vraiment de cachette entre les deux équipes. Maintenant, c'est aux joueurs de faire la différence. L'équipe avec le plus de volonté et le plus de désir va l'emporter.»