L'ancien président du FC Barcelone, Joan Laporta, défend Lionel Messi contre les allégations de fraude fiscale qui pèsent sur lui, un cas selon les experts qui pourrait se traduire par une peine d'emprisonnement pour le joueur étoile de soccer.

Un procureur d'état espagnol a déposé une plainte pour fraude, mercredi, alléguant que Messi et son père Jorge ont évité de payer 4 millions d'euros (5,3 millions $ CAN) en impôt sur le revenu par le biais de paradis fiscaux illégaux à l'étranger.

Laporta a déclaré dans une entrevue radiophonique être «convaincu qu'ils n'ont commis aucune infraction».

Laporta a avancé que Messi et sa famille ne possèdent pas le savoir-faire requis en la matière afin de mettre en place un réseau de sociétés bidons et de paradis fiscaux dans des pays comme le Belize et l'Uruguay, comme on le décrit dans la plainte du procureur.

La présidence de Laporta a coïncidé avec la période sur laquelle s'étend la plainte, soit entre les années 2006 et 2009.

Messi a nié toute malversation et ses avocats ont publié un communiqué, jeudi, soutenant qu'il «a toujours participé ponctuellement à ses obligations fiscales».

L'affaire a été soumise à la cour de Gava, près de la ville côtière de la Méditerranée où Messi vit. Un juge de la cour doit accepter la plainte du procureur avant que des accusations soient portées.

S'ils sont reconnus coupables, et à moins d'une entente hors cour avec le bureau des impôts, Messi et son père pourraient être confrontés à une sentence de deux à six ans de prison, selon le professeur Sandalio Gomez, un analyste financier de sport.