La Fédération internationale de football (FIFA), secouée en juin par un gros scandale de corruption, accusée d'opacité, va se doter d'un «comité de bonne gouvernance», a annoncé vendredi son président Joseph Blatter.

«Ce comité de bonne gouvernance doit contrôler si les réformes de la FIFA demandées par le congrès (qui réunit les 208 pays membres) en juin, surtout pour ce qui concerne la transparence et la politique de tolérance zéro (contre la corruption) avancent», a expliqué M. Blatter.

Ce comité devra «établir si nécessaire des mesures anticorruption, des codes de conduite et devrait proposer des mesures qui empêchent le foot de dépasser ses frontières, ou dans son développement d'aller trop loin», a poursuivi le dirigeant.

La prochaine séance du comité exécutif, gouvernement du soccer mondial, en décembre présentera la composition de ce comité et définira les compétences de ses membres.

M. Blatter pense que cet organe devrait comprendre 15 personnes, issues de l'univers du soccer, mais pas uniquement, venant aussi de la société civile, comme des hommes politiques par exemple.

En juin, après sa réélection, M. Blatter avait cité le nom d'Henry Kissinger, pour faire partie avec le célèbre ténor espagnol Placido Domingo d'un «Conseil des sages».

«En juin, j'avais parlé de grands noms, je m'excuse, M. Kissinger, ancien homme politique américain, nous ne pouvons l'avoir, nous voulons avoir quelqu'un qui est en train de travailler actuellement dans la politique», a juste exposé M. Blatter ce vendredi.