John Tavares est rentré hier chez lui à Long Island.

Le capitaine des Islanders a rencontré ces trois derniers jours six équipes: les Islanders, les Sharks, les Maple Leafs, le Lightning, les Bruins et les Stars.

Ces clubs attendent anxieusement sa réponse. Tavares contribuera à améliorer l'équipe qu'il a choisie. Mais celle-ci fera-t-elle une bonne affaire pour autant?

Tavares aura 28 ans en septembre. On lui offrira au minimum sept années de contrat, à un salaire frisant les 12 millions par année. En neuf ans de carrière, ce premier choix au total a connu trois saisons de 80 points ou plus. Il a marqué quatre fois plus de 30 buts, mais jamais 40 buts.

En neuf ans, les Islanders ont atteint les séries trois fois et les ont ratées six fois. Ils ont remporté une ronde. À sa défense, il était mal entouré à Long Island.

Tavares sera encore un joueur de premier plan pour encore au moins quatre ou cinq ans. Mais les attaquants modernes vivent généralement leur apogée entre 25 et 30 ans. Les Islanders ont probablement bénéficié de ses meilleures années.

Jonathan Toews avait 26 ans et Patrick Kane 25 ans lorsqu'ils ont signé leur monstrueux contrat de huit ans. Jamie Benn en avait 26. Tout comme Steven Stamkos.

Connor McDavid, lui, en avait seulement 20 l'an dernier lorsqu'il a accepté 100 millions pour huit ans des Oilers. C'est l'âge idéal pour signer un tel contrat.

Malgré tout son talent, John Tavares sera un joueur surpayé en fonction de son âge et de sa feuille de route. Mais on peut difficilement blâmer les équipes de faire la file pour l'obtenir.

Il atteint sa pleine autonomie dans un contexte idéal. Un peu trop vieux, mais quand même assez jeune. Voyons maintenant s'il pourra mener sa prochaine équipe à la terre promise.