(Bombay) Le Comité international olympique (CIO) a adopté lundi le programme des JO-2028 de Los Angeles, marqué par l’arrivée de cinq nouveaux sports dont le cricket, principale innovation destinée à séduire de nouvelles audiences.

Comme proposé vendredi par la commission exécutive, dont les avis sont systématiquement suivis, la 141e session de l’instance réunie à Bombay, en Inde, a validé à une immense majorité l’inclusion du cricket, du baseball/softball, du squash, du « flag football » et de la crosse, un sport collectif dérivé des cultures amérindiennes.

Sous sa forme écourtée dite « T-20 », le cricket revient donc aux JO plus d’un siècle après sa brève apparition lors de l’édition parisienne de 1900, le temps d’un match remporté par les Anglais contre les Français.

« Le cricket a plus de 2,5 milliards de supporters dans le monde et représente une possibilité extraordinaire d’engager de nouveaux pays et de nouvelles communautés, dont le pays hôte de cette session : l’Inde », a vanté l’Autrichien Karl Stoss, président de la Commission du programme olympique.

Populaire dans tout le Commonwealth, ce sport de batte peut d’ores et déjà espérer être reconduit aux JO-2032 de Brisbane, avant peut-être d’intégrer définitivement le programme olympique.

D’autant que l’Inde, plus grand pays à n’avoir jamais accueilli les JO, a profité de la cérémonie d’ouverture de la session pour présenter samedi sa candidature pour l’édition 2036.

Les nouveaux arrivants portent à 35 voire 36 le nombre de sports au programme de Los Angeles, un record historique, puisque le CIO a dans le même temps confirmé le maintien de deux disciplines sur la sellette – le pentathlon moderne et l’haltérophilie –, tout en repoussant encore sa décision sur la boxe.

« Nous voulons la boxe au programme. Nous n’avons aucun problème avec la boxe ni les boxeurs, juste un énorme problème avec son instance dirigeante », a cependant précisé Thomas Bach vendredi, ne laissant guère de doute sur le maintien à terme de la discipline.

Le CIO a en effet définitivement retiré sa reconnaissance à la fédération internationale (IBA) après une cascade de scandales, et attend de voir si World Boxing, toute jeune organisation initiée par la fédération américaine, parvient à rassembler suffisamment de pays pour la remplacer.