Le défenseur des Coyotes de l’Arizona et membre d’Équipe Canada junior 2018 Conor Timmins assure qu’il n’a « été impliqué d’aucune façon » dans le viol collectif allégué survenu il y a quatre ans en marge d’un évènement chapeauté par Hockey Canada.

En juin 2018, quelques heures après le gala annuel organisé par la Fondation de Hockey Canada, à London, en Ontario, huit hockeyeurs auraient agressé sexuellement une jeune femme dans une chambre d’hôtel. La victime a déposé une poursuite au civil contre les suspects, contre la Ligue canadienne de hockey (ou LCH, qui regroupe les trois ligues de hockey junior majeur du pays) et contre Hockey Canada. C’est finalement ce dernier organisme qui a conclu une entente à l’amiable avec la plaignante.

Certains des suspects étaient membres de l’équipe nationale qui avait remporté la médaille d’or au Championnat mondial junior quelques mois auparavant, et qui avait été honorée ce soir-là au gala.

Conor Timmins faisait partie de l’équipe championne.

« Je n’ai été impliqué d’aucune façon dans l’incident qui a donné lieu aux allégations qui ont été rapportées. Personne n’allègue que j’étais présent ou impliqué et je n’ai aucune connaissance personnelle de ce qui s’est passé », peut-on lire dans la déclaration publiée par son agence, Quartexx.

Le défenseur aujourd’hui âgé de 23 ans affirme avoir coopéré « pleinement » à l’enquête initiale de Hockey Canada et qu’il continuera de le faire. « Les enquêtes étant en cours, je ne commenterai pas l’affaire davantage », ajoute l’Ontarien.

Timmins n’est pas le premier joueur à se dissocier de l’affaire. Le défenseur Victor Mete l’a fait également dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, le 30 juin.

Puisque la poursuite identifie les huit suspects comme des joueurs de la LCH, le gardien Colton Point ainsi que les défenseurs Cale Makar et Dante Fabbro, qui s’alignaient alors avec des équipes universitaires américaines, sont eux aussi exclus de la liste des agresseurs potentiels. Le journaliste indépendant Ken Campbell a également établi, après avoir communiqué avec les agents de Jonah Gadjovich et de Cal Foote, qu’ils n’étaient pas au nombre des suspects.