Les sept anciens joueurs de la Ligue canadienne de hockey junior (LCH) visés par des allégations d’agression sexuelle en 2018 vont coopérer à l’enquête de la LNH, ont annoncé les avocats qui les représentent dimanche.

Sept des huit joueurs visés par des allégations d’agression sexuelle sur une femme en 2018, pendant qu’ils étaient membres de la LCH, vont collaborer à l’enquête de la Ligue nationale de hockey (LNH) sur la question, tel que rapporté initialement par le Réseau des sports (RDS) dimanche.

Selon les 13 avocats qui représentent ces joueurs, ceux-ci « ne devraient pas être punis par la ligue, car tous les contacts sexuels entre les joueurs et la femme étaient consentants. »

Il n’est pas précisé si les joueurs impliqués vont aussi coopérer à l’enquête séparée de Hockey Canada sur les allégations, et ce, même s’ils risquent d’être exclus à vie de l’organisation s’ils ne le font pas. Hockey Canada a annoncé jeudi que l’organisation rouvrait son enquête, et que la présumée victime allait y coopérer.

Rappelons que, dans une plainte à Hockey Canada déposée en avril dernier, une femme surnommée « E. M. » a affirmé qu’en juin 2018, huit joueurs de la LCH, dont des membres d’Équipe Canada junior, l’ont agressée pendant des heures. Le viol collectif allégué se serait déroulé dans une chambre d’hôtel à London, en Ontario, à la suite d’un évènement de Hockey Canada.

La victime présumée affirme que les joueurs l’auraient par la suite forcée à prendre une douche, puis qu’elle aurait fait une déclaration filmée pour assurer qu’elle était à jeun et consentante. Selon elle, les joueurs lui ont ordonné de ne pas porter plainte, ni de coopérer à toute forme d’enquête criminelle.