Un hockeyeur non vacciné qui doit se retrouver à l’écart en raison de la COVID-19 pourra être suspendu sans salaire par son équipe de la LNH la saison prochaine, selon ce qui a été rapporté par le réseau Sportsnet.

Le protocole de la LNH en lien avec la pandémie de COVID-19 a été envoyé aux équipes jeudi, selon le réputé informateur Elliotte Friedman, qui a détaillé certains aspects du document.

Un joueur non vacciné ne pouvant pas participer aux activités de son équipe en raison des règles locales, provinciales ou fédérales pourra être suspendu et perdre au pro rata une portion de salaire équivalent au nombre de jours ratés, a indiqué Friedman.

Un cas impliquant un joueur vacciné qui subit un contrôle positif à la COVID-19 sera traité comme une blessure liée au hockey selon la convention collective, a-t-il ajouté.

Les directeurs généraux de la LNH auraient été informés de cette situation en juillet, afin de pouvoir donner le temps aux joueurs non vaccinés de passer à l’action, s’ils le désirent.

Quelques situations seront acceptées pour donner une exemption — notamment pour les joueurs ne pouvant pas recevoir le vaccin pour une raison médicale ou en raison de croyances religieuses sincères. Si le contexte dans lequel le joueur est contaminé est jugé acceptable, il pourra aussi éviter d’être suspendu.

Tout joueur ne voulant pas disputer la saison 2021-22 pour une raison valable en lien avec la pandémie devra informer son équipe avant le 1er octobre. L’équipe aura ensuite 30 jours pour décider si la saison est rayée du contrat du joueur ou si le contrat est décalé d’une saison.

Un joueur qui décide de se prévaloir de ce droit n’aura pas la permission de jouer dans une autre ligue ou participer aux Jeux olympiques de Pékin, en février.

Les joueurs non vaccinés subiront des tests de dépistage tous les joueurs, et les vaccinés au moins tous les trois jours.

De plus, les joueurs non vaccinés n’auront pas la permission d’entrer dans des édifices fermés autres que leur hôtel et l’aréna lors des voyages. Ils n’auront pas le droit d’utiliser les installations partagées de l’hôtel, comme un gymnase ou une piscine.