Cela pris du temps, mais l'entraîneur-chef des Canucks de Vancouver Alain Vigneault peut finalement faire la différence entre Daniel et Henrik Sedin.

«Ça m'a pris trois ans pour les différencier - et je ne suis pas fier de ça», a avoué Vigneault, qui a fait rire les journalistes avant le match no 2 de la finale de la Coupe Stanley contre les Bruins de Boston samedi.

L'entraîneur des Canucks a enfin distingué qui était qui, la saison dernière, lorsque Daniel a raté 18 matchs d'affilée en raison d'une blessure au pied après avoir bloqué un tir.

«La quatrième année, lorsque Danny s'est blessé et qu'il était pratiquement hors de ma vue pendant six semaines, j'ai finalement compris de quoi avait l'air Hank dans la vie de tous les jours, a raconté Vigneault. Et lorsque j'ai revu Danny, j'étais très gêné de ne pas avoir pu les différencier - parce qu'ils ne se ressemblent pas du tout.»

Vigneault a dit que les jumeaux identiques, qui ont remporté le championnat des pointeurs de la LNH au cours des deux dernières saisons et qui amassent souvent le même nombre de points dans un match, ont des personnalités très distinctes.

«Danny est un peu plus tranquille et il écoute son frère, tandis que Henrik est évidemment quelqu'un qui est plus franc et qui parle habituellement pour les deux», a expliqué Vigneault.

Dans le passé, les Suédois de 30 ans ont pris plaisir à jouer le bon vieux tour des jumeaux qui prennent la place l'un de l'autre. Un journaliste de la télévision a déjà été leur victime durant un reportage en direct.

«Est-ce qu'on parle encore de ça?», a dit Henrik, se demandant pour quelle raison ce vieux sujet refaisait surface.

Il a dit que Vigneault avait l'habitude d'oublier les prénoms des joueurs et que la majorité des gens ne peuvent faire la différence entre les deux frères.

«Ça semble très évident. Ç'a été la même chose avec les professeur... ou les entraîneurs. Nous n'essayons pas d'avoir l'air différent. Nous ne pensons même pas à ça (le fait d'être jumeaux identiques). Ce n'est pas évident de nous différencier. Je pense peut-être que les entraîneurs (ont de la difficulté). Ils ne passent pas assez de temps avec nous dans le vestiaire alors peut-être que ce n'est pas facile pour eux, a dit Henrik.

«Mais je pense que pour les gars qui nous connaissent, ce n'est pas un problème.»