Sidney Crosby n'a pas apprécié, mardi, qu'on laisse entendre qu'il a tenté de se soustraire à l'attention des médias, la veille, alors que les Penguins de Pittsburgh avaient congé d'entraînement.

Les journalistes présents à Pittsburgh n'ont pas eu accès au vestiaire de l'équipe, ne pouvant poser des questions qu'à l'entraîneur Dan Bylsma et à cinq joueurs choisis d'avance par l'équipe en conférence de presse officielle. Crosby, tout comme Evgeni Malkin d'ailleurs, n'était pas du lot.

À la suite d'une question d'un confrère soulignant l'absence de Crosby, lundi, Bylsma a déclaré que les entrevues avec les médias, comme les consignes sur la patinoire, devaient être réalisées en équipe. Il a ajouté qu'il était normal de donner la chance à d'autres joueurs des Penguins de s'exprimer eux aussi.

On pensait bien en rester là. Mais le sujet a été ramené sur le tapis, mardi matin, après l'entraînement matinal des Penguins. Un journaliste a alors demandé à Crosby s'il avait bien profité de son congé des médias.

Le no 87 des Penguins n'a pas apprécié le sous-entendu quelque peu sarcastique de la question. Il a répondu un peu sèchement.

«Ce n'était rien de différent des deux ou trois autres occasions semblables plus tôt au cours des séries», a dit Crosby.

«Ce n'était pas la décision de Sidney (de s'absenter), c'était celle de l'équipe, a indiqué Pat Brisson, l'agent de Crosby, mardi, lorsque rencontré dans les corridors de Mellon Arena. Sidney l'aurait fait si on lui avait demandé. Il espérait sans doute que les médias comprendraient la situation.»

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Blessé au pied, Pavel Datsyuk a encore été retranché de la formation des Red Wings de Detroit, mardi soir, mais il allait mieux, a indiqué Mike Babcock.

«Il a eu sa meilleure nuit de sommeil depuis longtemps, son état s'était amélioré sensiblement ce matin, a dit le pilote des Wings, mardi, après l'entraînement matinal des siens. Ça n'aura pas d'impact sur la formation pour le match de ce soir, mais ça pourrait en avoir un sur le suivant (jeudi).»

Mikael Samuelsson ayant joué malgré une grippe, Kris Draper a encore une fois été mis de côté par Babcock.

Les autres joueurs retranchés du côté des Wings étaient Darren McCarty, Chris Chelios, Derek Meech, Aaron Downey, Jakub Kindl, Tomas Kopecky et James Howard.

N'ont pas enfilé l'uniforme des Penguins: Philippe Boucher, Petr Sykora, Alex Goligoski, Michael Zigomanis, Jeff Taffe, Eric Godard, Chris Minard, Dustin Jeffrey, Ben Lovejoy et John Curry.

Comme dimanche, les Penguins ont joué à six défenseurs et Pascal Dupuis a été inséré dans la formation.

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Pour le premier affrontement de la série finale disputé à Pittsburgh, mardi, les Penguins avaient demandé à leurs partisans de porter du blanc. Ils ont quasiment tous répondu à l'appel.

Les rares spectateurs qui ne portaient pas du blanc avaient le chandail d'époque bleu poudre des Penguins, ou celui des Red Wings.

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Durant sa visite à Long Island, où il a rencontré les dirigeants des Islanders, John Tavares a eu l'occasion de converser longuement avec le vétéran Doug Weight. Le joueur le mieux classé en Amérique du Nord en vue du prochain repêchage de la LNH a alors pu apprendre à connaître le vétéran de 38 ans, qui s'aligne avec l'équipe qui aura droit au tout premier choix, le 26 juin prochain au Centre Bell.

«Au début, j'étais nerveux à l'idée de le rencontrer. À cause de la différence d'âge, je ne savais pas trop de quoi nous allions parler, a dit Tavares. Mais ç'a m'a beaucoup aidé de discuter avec lui. Il a été pas mal sympathique. Et même en sachant que ça pourrait ne pas fonctionner avec les Islanders, il m'a offert plusieurs bons conseils pour ce qui m'attend durant les années à venir.»

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Brayden Schenn, la quatrième espoir nord-américain, est le frère de Luke Schenn, qui s'est aligné avec les Maple Leafs de Toronto cette saison. Il pourrait être choisi parmi les cinq premiers lors du repêchage de la LNH en juin, mais il affirme qu'il n'y a pas de rivalité avec Luke, à savoir s'il va être choisi à un rang plus élevé que son frangin.

Luke Schenn a été choisi par les Leafs au cinquième rang du repêchage de 2008.

«Ça importe peu, c'est juste un chiffre, a dit Brayden, mardi, lors de la visite de quelques espoirs de la cuvée 2009 à Mellon Arena. Mais peut-être qu'on va faire un petit pari amical quand même...»

Luke a donné quelques conseils à son frère cadet en vue de la grande journée au Centre Bell.

«Il m'a conseillé de ne pas trop fonder d'espoirs sur une équipe en particulier, parce que bien des choses peuvent se passer le jour du repêchage, a indiqué Brayden. Tu ne sais jamais vraiment à quel rang tu vas être choisi. Il y a des équipes qui t'aiment, mais d'autres qui ne t'aiment pas.»

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Les honneurs de la LNH se multiplient. Mark Messier a son propre trophée qu'il accorde au joueur ayant fait preuve du plus grand leadership au sein de son équipe et de sa communauté pendant la saison.

Les finalistes pour cet honneur, annoncés mardi, sont Zdeno Chara, des Bruins de Boston, Sidney Crosby, des Penguins, et Jarome Iginla, des Flames de Calgary.

Messier, l'ancien des Oilers d'Edmonton et des Rangers de New York, acceptait les suggestions d'autrui pour les trois finalistes, mais c'est lui qui choisira le lauréat. Celui-ci sera dévoilé lors du gala annuel de la LNH, le 18 juin prochain à Las Vegas.

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C'a été au tour des entraîneurs Dan Bylsma et Mike Babcock, mardi, d'être invités à commenter l'arbitrage dans les présentes séries, après les séances d'échauffement matinale de chacune des équipes. Les officiels semblent moins sévères que durant la saison régulière, et aussi par rapport au début des séries.

«Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation, a dit Babcock. Je pense qu'il y a tellement eu de pénalités dans les premières rondes, de toute façon, qu'ils ne pouvaient sanctionner qu'une partie des infractions commises.

«Je ne pense pas que c'a ait changé. Il y a peut-être eu plus de légers contacts entre les joueurs des deux équipes (en finale) comparé à ce qu'on voit dans les 10 premiers matchs du calendrier régulier. Mais selon moi, s'il n'y a pas eu beaucoup de pénalités de décernées, c'est parce qu'il ne se passe pas grand-chose après le coup de sifflet», a ajouté le pilote des Wings.

«Les entraîneurs ont toujours tendance à se dire que tel jeu méritait ou ne méritait pas une pénalité, mais il faut reconnaître que c'est souvent la même chose chez l'équipe adverse, a noté Bylsma. Le niveau d'arbitrage a été constant pour les deux équipes.»

«Le jeu est plus physique et plus serré, mais ça ne veut pas dire que ça mérite des pénalités», a quant à lui noté Sidney Crosby.