C'est protégé par ses anciennes jambières blanches que Carey Price s'est présenté sur la patinoire du Verizon Center pour affronter Alexander Ovechkin et les Capitals, hier.

Victime de sept défaites en neuf matchs après avoir laissé de côté ses vieilles jambières au profit de jambières rouges toutes neuves, Price a convenu que le temps était venu de conjurer le mauvais sort. Et le jeune gardien entend bien aller jusqu'au bout pour se libérer du joug des «mauvais esprits».

Car lorsque La Presse lui a demandé s'il était prêt à vendre ses jambières rouges à prix d'aubaine, Price s'est retourné net avant de faire part de ses intentions. «Elles ne sont pas à vendre. Je vais les attacher à des poteaux et les brûler afin de régler leur cas une fois pour toutes...»

 Membre de la nation amérindienne Ulkatcho, dont sa mère est chef, Price n'a pas précisé s'il avait fait appel aux conseils d'un vieux sage ou du sorcier de sa nation avant de concocter son plan...