Ce congédiement était prévisible. Ceux qui gravitent dans l'entourage des Blackhawks de Chicago savaient depuis un certain temps que Denis Savard marchait sur une glace très mince.

«Pourquoi tarde-t-on à accorder une prolongation de contrat à Denis Savard alors que le propriétaire, Rocky Wirtz, a déclaré un mois plus tôt en conférence de presse au Wrigley Field que Denis n'avait pas à s'inquiéter à ce sujet?», a écrit Sassone le 25 septembre. «Et pourquoi l'ancien entraîneur de l'Avalanche, Joel Quenneville, est-il assis dans les gradins avec le DG Dale Tallon pendant les entraînements?», a-t-il ajouté.

Sassone a aussi fait remarquer que Savard semblait stressé pendant le camp d'entraînement, qu'il n'avait pas son entrain habituel, et que cette question de prolongation de contrat semblait constituer une préoccupation pour lui.

Il a fallu quatre matchs à Tallon pour indiquer la sortie à Savard, hier matin. Une victoire, mercredi, deux défaites et une défaite en fusillade. Il est plutôt rare de voir un entraîneur lever les pattes à la suite d'une belle victoire, mais la direction des Hawks, à laquelle appartient désormais Scotty Bowman faut-il le préciser, voulait sans doute s'assurer de congédier Savard avant que son équipe ne se replace et qu'il ne soit plus justifier de le licencier.

«C'est décevant, mais ça fait partie de notre métier», a confié Savard, hier, à Pierre Lebrun, d'ESPN.Ce même Savard n'a jamais rappelé La Presse malgré plusieurs messages aux relationnistes des Hawks ainsi que sur la boîte vocale de son téléphone cellulaire depuis deux semaines, comme quoi il semblait se tramer quelque chose.

«Je sais que je faisais un bon travail et j'étais dédié à mes fonctions. Il semble que l'organisation souhaitait faire un changement, donc je n'y peux rien. Ils ont promis d'amener une Coupe Stanley ici et ils ont peut-être trouvé que je n'étais pas leur homme.»

En effet, on n'a jamais beaucoup senti d'appui de la direction envers son entraîneur, qui était un protégé de l'ancien propriétaire, le défunt Bill Wirtz, père de Rocky. Reste que Tallon, malgré ses embauches spectaculaires, a lui aussi un examen de conscience à faire.

Il a surpris bien des gens en embauchant cet été le gardien bien connu de tous les amateurs de sports montréalais, Cristobal Huet, à qui il a offert un sympathique contrat de 22 millions pour quatre ans. Un geste surprenant puisque le gardien numéro un des Blackhawks, Nikolai Khabibulin, gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay quelques saisons plus tôt, était encore dans les parages pour un an avec son très gros salaire de 6 millions.

On s'est dit que les jours de Khabibulin étaient comptés à Chicago et, comme il fallait s'y attendre, Tallon a tout fait pour échanger le gardien russe. Parce que verser presque 12 millions pour ses gardiens, ça amenuise de façon assez importante une marge de manoeuvre quand il faut composer avec un plafond salarial.

D'ailleurs, Tallon est tellement coincé que l'un de ses bons défenseurs offensifs, le jeune Cam Barker (qui a amassé 18 points en seulement 45 matchs l'an dernier), a été renvoyé dans les mineures pour qu'on puisse se conformer au plafond. Et on a dû séparer Jonathan Toews et Patrick Kane de leur ailier Patrick Sharp car celui-ci joue au centre d'un deuxième trio en attendant ce joueur de centre qui n'est jamais venu remplacer Robert Lang (parce qu'on ne peut dépenser un sou de plus).

Tallon n'a pas réussi à échanger Khabibulin. Il l'a même soumis au ballottage, il a même tenté de le prêter à un club russe. Pendant que Khabibulin attendait sur les lignes de côté qu'une décision soit prise, Huet connaissait un camp d'entraînement ordinaire. Et un début de saison ordinaire.

Khabibulin a disputé un deuxième match mercredi soir et il a accordé un maigre but aux Coyotes. Il a été nommé, sans équivoque, la première étoile de la rencontre.

Quel gardien sera envoyé dans la mêlée par le nouvel entraîneur? Celui qui arrête tout ou l'autre qui connaît des difficultés, mais qui constitue néanmoins votre gardien d'avenir?

Savard n'a plus ce problème aujourd'hui.Ce même Savard n'a jamais rappelé La Presse malgré plusieurs messages aux relationnistes des Hawks ainsi que sur la boîte vocale de son téléphone cellulaire depuis deux semaines, comme quoi il semblait se tramer quelque Ce même Savard n'a jamais rappelé La Presse, malgré plusieurs messages aux relationnistes des Hawks ainsi que sur la boîte vocale de son téléphone cellulaire depuis deux semaines, comme quoi il semblait se tramer quelque chose.

«Je sais que je faisais un bon travail et je me donnais à fond. Il semble que l'organisation souhaitait faire un changement, donc je n'y peux rien. Ils ont promis d'amener la Coupe Stanley ici et ils ont peut-être trouvé que je n'étais pas leur homme.»

En effet, on n'a jamais beaucoup senti d'appui de la direction envers son entraîneur, qui était un protégé de l'ancien propriétaire, le défunt Bill Wirtz, père de Rocky. Reste que Tallon, malgré ses embauches spectaculaires, a lui aussi un examen de conscience à faire.

Il a surpris bien des gens en embauchant cet été le gardien bien connu de tous les amateurs de sports montréalais, Cristobal Huet, à qui il a offert un sympathique contrat de 22 millions pour quatre ans. Un geste surprenant puisque le gardien numéro un des Blackhawks, Nikolai Khabibulin, gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay quelques saisons plus tôt, était encore dans les parages pour un an avec son très gros salaire de 6 millions.

On s'est dit que les jours de Khabibulin étaient comptés à Chicago et, comme il fallait s'y attendre, Tallon a tout fait pour échanger le gardien russe. Parce que verser presque 12 millions pour ses gardiens, ça amenuise de façon assez importante une marge de manoeuvre quand il faut composer avec un plafond salarial.

D'ailleurs, Tallon est tellement coincé que l'un de ses bons défenseurs offensifs, le jeune Cam Barker (qui a amassé 18 points en seulement 45 matchs l'an dernier), a été renvoyé dans les mineures pour qu'on puisse se conformer au plafond. Et on a dû séparer Jonathan Toews et Patrick Kane de leur ailier Patrick Sharp car celui-ci joue au centre d'un deuxième trio en attendant ce joueur de centre qui n'est jamais venu remplacer Robert Lang (parce qu'on ne peut dépenser un sou de plus).

Tallon n'a pas réussi à échanger Khabibulin. Il l'a même soumis au ballottage, il a même tenté de le prêter à un club russe. Pendant que Khabibulin attendait sur les lignes de côté qu'une décision soit prise, Huet connaissait un camp d'entraînement ordinaire. Et un début de saison ordinaire.

Khabibulin a disputé un deuxième match mercredi soir et il a accordé un maigre but aux Coyotes. Il a été nommé, sans équivoque, la première étoile de la rencontre.

Quel gardien sera envoyé dans la mêlée par le nouvel entraîneur? Celui qui arrête tout ou l'autre qui connaît des difficultés, mais qui constitue néanmoins votre gardien d'avenir?

Savard n'a plus ce problème aujourd'hui.