Selon Guy Carbonneau, il faudra quelques jours encore avant qu'on puisse établir un diagnostic plus précis dans le cas du défenseur Mathieu Carle, qui a subi une commotion cérébrale, mercredi, à Detroit.

«Il était encore tout mêlé (mercredi soir). Mais le fait qu'on l'ait laissé voyager avec nous est bon signe», a indiqué l'entraîneur du Canadien.Au lendemain de la victoire en fusillade contre les Wings, jeudi, Carbonneau refusait toujours de blâmer Tomas Kopecky, le joueur qui a atteint Carle à la tête en effectuant une mise en échec.

«Un pouce plus à droite ou à gauche et il l'aurait frappé à l'épaule ou tout simplement raté, a commenté Carbonneau. C'est le malheur des jeunes qui arrivent dans la ligue, ils ne sont pas habitués à se protéger. Je suis juste content que ce ne soit pas Scott Stevens qui l'ait pincé comme ça.»

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Étant donné les nombreuses blessures chez le Canadien, Mathieu Dandenault a évolué comme défenseur, mardi à Roberval, lui qui avait été utilisé quasi exclusivement à l'attaque l'hiver dernier.

«Et si ça continue comme ça, il va jouer devant le filet», a lancé Guy Carbonneau à la blague.

Plus sérieusement, le pilote montréalais a dit apprécier la présence d'un joueur aussi polyvalent.

«Mathieu comprend sa situation. On est chanceux d'avoir un joueur comme ça dans l'équipe. Mark Streit nous avait beaucoup aidé dans ce rôle, et lui aussi fait bien à ce niveau. On va continuer de tester ce genre de choses.»

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Jaroslav Halak n'a pas disputé la troisième période du match de mardi à Roberval, comme on l'avait d'abord prévu, mais la contusion à la clavicule qu'il a subie avant cette rencontre, à la suite d'un tir haut de Maxim Lapierre durant l'échauffement, ne l'empêchera pas de commencer le match contre les Sénateurs d'Ottawa, vendredi, au Centre Bell.

«C'est juste une petite contusion», a indiqué Halak, jeudi.

Le gardien tchèque a dit ne pas être dérangé par la situation actuelle chez les gardiens - c'est-à-dire Marc Denis qui se tient aux aguets dans l'espoir de ravir le poste de gardien no 2 à Halak, et ce dernier qui se tient aux aguets au cas où Carey Price échapperait le titre de gardien no 1.

«Tant et aussi longtemps que l'équipe gagne, c'est ce qui compte, peu importe qui est devant le filet, a dit Halak, qui se contente pour l'instant de son rôle de réserviste. La plupart des gardiens ont commencé dans cette ligue comme no 2. Je dois faire de mon mieux chaque fois qu'on me donne la chance de jouer.

«Et (vendredi), c'est seulement un match préparatoire, mais beaucoup de gens vont regarder le match, alors ce sera important pour moi de bien jouer. Il faut tout le temps bien jouer, peu importe les circonstances.»

Lorsqu'on lui a demandé s'il était frustré que Lapierre ait transgressé une loi non-écrite du hockey, à l'effet que les patineurs qui foncent vers le gardien doivent garder leurs tirs bas pendant la séance d'échauffement, Halak a souri mais il n'a pas voulu trop s'avancer.

«Il a probablement raté son tir, a dit le gardien. Je ne sais pas ce qui est arrivé.»

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Marc Denis a fort bien joué, mardi à Roberval, mais il devra sans doute mieux faire encore, et que Jaroslav Halak joue vraiment mal durant les matchs préparatoires, pour que le premier déloge le deuxième à titre de deuxième gardien du Canadien en début de saison.

Faut-il y voir là un sérieux indice? Carey Price et Halak avaient tous deux reçu leurs gants beiges de «style ancien», qui serviront lors des festivités du 100e anniversaire, à leur casier jeudi, mais pas Denis. Le Québécois avait tout de même sa place dans le vestiaire des vétérans du Tricolore.

«C'est toujours bon de compter sur la présence d'un joueur d'expérience pour guider les jeunes, a indiqué Guy Carbonneau. Marc veut relancer sa carrière, il veut bien faire, ce qui est bien. Plus il met de pression sur les jeunes, plus ça les forcera à performer.»

«Marc peut me donner mes conseils n'importe quand», a dit Halak.

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Guy Carbonneau a eu de bons mots pour Matt D'Agostini, qui sera l'une des têtes d'affiche des Bulldogs de Hamilton cette saison. Ce dernier a marqué un but dans la victoire de 3-2 en fusillade contre les Red Wings, mercredi, à Detroit.

«On savait ce qu'il était capable de faire, même si on lui avait demandé de faire preuve d'un peu plus de constance dans ses performances, a dit l'entraîneur du CH. Mais c'est un joueur, si un ailier devait se blesser, qu'on n'aura pas peur de rappeler des mineures.»

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Alex Kovalev s'apprêtait, jeudi, à se rendre au plateau de tournage de l'émission Tout le monde en parle en soirée. Le Russe ne savait pas trop à quoi s'attendre.

«On verra comment ça se déroulera», a-t-il simplement dit.