L'écurie de Formule 1 McLaren a démenti vendredi dans un communiqué le fait que la police ait pu trouver des preuves lors de ses perquisitions menées en milieu de semaine relatives à l'affaire d'espionnage au préjudice de Ferrari qui a marqué la saison 2007.

Si l'enquête de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) est close d'un point de vue sportif, des enquêtes judiciaires sont toujours en cours en Italie et une instruction civile continue également en Angleterre. Ainsi, la police du Surrey a accompagné en milieu de semaine les enquêteurs italiens au domicile de plusieurs cadres et au centre technologique de McLaren.

Certaines sources, notamment en Italie, ont laissé entendre qu'à cette occasion des preuves auraient été trouvées, ce que dément formellement l'écurie britannique.

«McLaren Racing est extrêmement mécontente des mots que, selon certaines sources, la police italienne aurait employés jeudi. Si la police a effectivement employé ces mots, c'est grossièrement inexact», affirme l'écurie dans un communiqué.

Le bruit aurait en effet couru que les investigations menées cette semaine auraient permis de révéler des preuves mettant clairement en cause certains membres de McLaren.

Volonté de coopérer

«En fait la police n'a pas encore eu accès au matériel confisqué, elle n'a même pas encore commencé à l'examiner. Nous serions très surpris si l'examen de ces éléments révélait quoi que ce soit qui n'ait déjà été mis au jour par les investigations menées par le passé», affirme encore l'équipe anglaise.

«Aucune des enquêtes exhaustives menées jusqu'à présent n'a permis de révéler la preuve que les documents fournis à Michael Coughlan par Nigel Stepney aient pu être examinées par quelqu'un d'autre chez McLaren Racing ou aient pu être utilisés pour construire la voiture de Formule 1», poursuit l'équipe de Ron Dennis.

L'écurie britannique conclut en renouvelant sa volonté de coopérer avec la police du Surrey.

L'an dernier, McLaren avait été condamnée à une amende record de 100 millions de dollars (environ 70 millions d'euros à l'époque) et privée de ses points pour le titre mondial des constructeurs par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour avoir bénéficié d'informations obtenues frauduleusement sur l'écurie italienne.