Une sélection de trois bandes dessinées idéales pour tout amateur de Formule 1 qui se respecte.

Vie et mort de Gilles Villeneuve

La collection «Dossier Michel Vaillant», qui retrace la vie des grands acteurs de la course automobile, s'était déjà penchée sur celle de Gilles Villeneuve. La maison d'édition Graton vient tout juste de rééditer l'oeuvre pour coïncider avec le 30e anniversaire de la mort du pilote québécois.

La recette de cette série consiste à entremêler la biographie écrite aux photos et à des planches de bande dessinée. Des moments forts de la vie de Villeneuve s'y retrouvent en bédé: sa victoire au Grand Prix de Trois-Rivières qui lui a ouvert les portes de la F1, son duel avec René Arnoux, sa mort à Zolder.

Le mélange des genres est tout à fait réussi et offre une bonne vue d'ensemble de la vie du «piccolo Canadense».

Dossier Michel Vaillant: Gilles Villeneuve

Philippe Graton et Xavier Chimits

Graton, 64 pages

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Au coeur de «l'enfer vert»

Le circuit le plus dangereux du monde. Voilà la réputation qui a longtemps collé au Nürburgring, un long serpentin de 22,8 km construit dans les années 1920 en pleines montagnes allemandes. Son cadre forestier lui a valu le surnom «d'Enfer vert».



Ring bâtit une histoire fictive autour de ce circuit bien réel: celle de la rivalité entre deux coéquipiers de Formule 2, un pilote plus âgé, Guido, et un jeune talent, François. Lequel réussira à se démarquer sur ce circuit et à se rendre en Formule 1?

Malgré quelques bons flashs, l'histoire aurait gagné à être développée en deux ou trois ouvrages. On termine cette plaquette avec le sentiment de ne pas tout à fait comprendre qui sont ces deux pilotes et pas davantage le Nürburgring.

Ring

Ilias et Youssef Daoudi

Glénat, 56 pages

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Ring.

L'épopée de Colin Chapman

Colin Chapman, mort en 1982, est encore considéré aujourd'hui comme l'ingénieur ayant le plus marqué l'histoire de la F1. Avant ses exploits techniques, sa philosophie: une voiture puissante ira plus vite dans les droites, mais une voiture légère ira plus vite partout.

L'héritage du père de l'écurie Lotus est revisité dans Colin Chapman, les premières victoires. De ses débuts derrière le volant jusqu'au premier titre de Lotus, en 1963, le premier tome de cette biographie s'achève sur la mort tragique du pilote Jim Clark.

Le rendu des détails techniques de cette bédé plaira aux passionnés de voitures. On pourrait déplorer un style narratif très linéaire et beaucoup trop touffu. Intéressant tout de même.

Chapman, les premières victoires

Glénat, 46 pages

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Chapman, les premières victoires