Les champions de Formule Un Sebastian Vettel et Michael Schumacher ont appuyé la décision de disputer le Grand Prix du Bahreïn, le mois prochain, malgré les tensions politiques et raciales qui touchent actuellement le pays du Moyen-Orient.

Schumacher a dit jeudi qu'il n'est pas inquiet du tout de s'y rendre, ajoutant que «pour (les pilotes), il s'agit d'un événement très important» et «qu'ils souhaitent seulement rendre tout le monde heureux».

Il a aussi dit «qu'en d'autres endroits, les mêmes questions pourraient être soulevées, mais nous ne le faisons pas».

Vettel a quant à lui indiqué que si les dirigeants de la F1 avaient statué que c'était sécuritaire pour les pilotes, alors ceux-ci ne devraient pas s'inquiéter et qu'il est «très confiant que tout se passera bien».

Un groupe d'activistes a écrit au grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, le prévenant qu'il allait cibler cet événement. L'an dernier, le GP du Bahreïn a été annulé.

Les manifestations ont repris au Bahrein depuis une dizaine de jours.