Le constructeur français Renault est «presque certain de vendre une participation de contrôle» de son écurie de Formule 1 à la société britannique Prodrive, affirme vendredi le quotidien britannique The Times.

L'écurie serait installée au siège de Prodrive, dans la région d'Oxford, mais elle continuerait à courir sous le nom de Renault qui conserverait une part minoritaire, précise le Times.

Prodrive est une entreprise dirigée par l'homme d'affaires britannique David Richards, co-propriétaire d'Aston Martin. Il dispose d'une expérience en F1, ayant par le passé dirigé les écuries Benetton et BAR.

Cet accord, évoqué lors d'une réunion du comité exécutif du constructeur jeudi à Paris selon le Times, allégerait le coût financier de la gestion d'une écurie de F1 pour Renault, tout en épargnant au sport de perdre un nouveau constructeur après les retraits de Toyota, Honda et BMW. Il pourrait être avalisé la semaine prochaine par le conseil d'administration de Renault.

L'écurie française a été au centre du retentissant «crashgate»: son responsable historique Flavio Briatore a été radié à vie du sport automobile après l'accident au Grand Prix de Singapour de septembre 2008 de Nelson Piquet Jr, volontairement provoqué pour favoriser son équipier Fernando Alonso.

Interrogé par le Times sur un accord entre Renault et Prodrive, le représentant du détenteur des droits de la F1 Bernie Ecclestone a déclaré: «Nous sommes au coeur des discussions. J'ai confiance dans le fait que nous verrons Renault en F1 sous le nom de Renault la saison prochaine, puis la saison suivante, et encore celle d'après.»