L'ancien directeur de l'écurie Renault F1, Flavio Briatore, réclame un million d'euros de dommages et intérêts à la Fédération internationale de l'automobile dans le cadre de l'affaire du «Crashgate», a annoncé jeudi le quotidien britannique The Guardian.

M. Briatore a interjeté appel de son exclusion à vie pour avoir triché au GP de Singapour en 2008. Cet appel doit être examiné par le Tribunal de grande instance de Paris, le 24 novembre.

 

L'ancien patron de Renault, qui estime que le Conseil de la FIA n'a pas été impartial, souhaite obtenir l'annulation de la sanction le concernant et au moins un million d'euros au titre du préjudice causé à sa réputation, selon The Guardian.

 

M. Briatore compte invoquer le fait que le président de la FIA, Max Mosley, a été «aveuglé par un désir excessif de vengeance» à son égard, croit savoir The Guardian. «La décision d'ouvrir une enquête et de la soumettre au Conseil (de la FIA) a été prise par la même personne, le président de la FIA», avance le quotidien, se fondant sur certaines déclarations.

 

L'ancien pilote de Renault, Nelson Piquet fils, avait affirmé avoir reçu des consignes pour provoquer un accident volontaire lors du Grand Prix de Singapour, le 28 septembre 2008, et ainsi favoriser le succès de son son coéquipier Fernando Alonso.

 

M. Briatore, qui a quitté ses fonctions à la suite de ce scandale, a écopé en septembre d'une suspension à vie, tandis que le directeur technique Pat Symonds a été suspendu pour cinq ans.

 

D'après The Guardian, M. Symonds va également interjeter appel afin d'obtenir, lui aussi, l'annulation de sa suspension, arguant du fait que les audiences menées par le Conseil de la FIA dans l'affaire du «Crashgate» n'ont pas été menées dans les règles.