Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a confirmé, jeudi, qu'une entente est intervenue pour la tenue d'un Grand Prix de Formule 1 l'an prochain à Montréal, tout en précisant que certains détails restent à finaliser et à coucher sur papier.

«À partir du moment où, en décembre 2008, Bernie Ecclestone m'a téléphoné pour me dire qu'il voulait que le Grand Prix revienne à Montréal, j'étais convaincu que c'était réglé», a-t-il commenté au cours d'une conférence de presse en matinée.

«C'est évident qu'il y a des détails, des discussions (...), mais nos partenaires - le gouvernement du Québec avec (le ministre des Finances et responsable de la région de Montréal) Raymond Bachand, également (le ministre fédéral responsable de Montréal et lieutenant du premier ministre pour le Québec) Christian Paradis - sont à la table avec nous et, présentement, on essaie de finaliser cette entente dans le meilleur intérêt de Montréal.»

M. Tremblay s'est d'ailleurs dit confiant de pouvoir l'annoncer avant la publication, en septembre, du calendrier de la prochaine saison.

Le maire a ajouté que cette entente respectera les principes établis au départ par les gouvernements, notamment que ces derniers ne soient pas limités au financement de l'événement, mais qu'ils puissent aussi encaisser leur part des revenus: «Notre investissement doit être rentable. Nous sommes en train de finaliser les derniers détails mais je l'ai dit et je le répète encore aujourd'hui, ça augure très bien pour qu'on ait notre Grand Prix au mois de juin 2010.»

Gérald Tremblay a tout de même donné des précisions sur les derniers points à peaufiner: la date, la durée, c'est-à-dire les options dont les gouvernements veulent disposer, et surtout, «finaliser les écrits pour s'assurer qu'on va avoir un plateau complet de toutes les écuries et de tous les pilotes à Montréal».