Les problèmes de freins qui l'accablent depuis le début du week-end ne se sont pas résorbés. Le pilote québécois a ainsi volontairement laissé aller les voitures devant lui au début de la séance de façon à se garder un maximum de marge de manoeuvre.

Les problèmes de freins qui l'accablent depuis le début du week-end ne se sont pas résorbés. Le pilote québécois a ainsi volontairement laissé aller les voitures devant lui au début de la séance de façon à se garder un maximum de marge de manoeuvre.

«Pour ne pas avoir de voitures autour de moi parce que ce n'est pas vraiment sécuritaire, a-t-il expliqué. Je relâche l'accélérateur dans les lignes droites très tôt. Pour faire un tour de qualif, ça va, mais c'est pour ça que je ne veux pas avoir de monde autour de moi, je ne veux pas endommager la voiture.»

Mais si ses mécaniciens ne viennent pas à bout du problème avant la course de ce matin, le Québécois ne restera pas en piste bien longtemps. «La pédale va au plancher, les freins ne fonctionnent pas, a-t-il dit. Si on ne les répare pas, je fais deux tours et j'arrête ça là.»

Andrew Ranger, qui partira deuxième, avait quant à lui un immense point d'interrogation au-dessus de sa tête. Il n'arrivait tout simplement pas comment trouver une explication logique qui expliquerait le niveau de performance du détenteur de la position de tête, J.R. Fitzpatrick.

«Il m'a dépassé à la chicane du casino sans même utiliser l'aspiration et il a ensuite pris trois longueurs d'avance dans la ligne droite!, s'est exclamé le pilote de Roxton Pound. Je me suis dit, merde, c'est quoi ce moteur? Il a un moteur de Busch ou quoi?»

Ranger était aussi déçu du fait que la session a été écourtée après une longue inspection de la piste par les officiels du NASCAR. Au lieu de deux groupes de voitures roulant lors de deux séances de 20 minutes, l'ensemble du plateau a tourné pendant seulement 15 minutes.

Un sprint de cinq petits tours.

On passe aux choses sérieuses, ce matin, 10h30.