«Ni Hamilton, ni Alonso: le titre est allé à Raikkonen et Ferrari», résume en Une le journal sportif Marca, pour qui c'est le «plus grand ridicule du siècle» pour l'écurie britannico-allemande.

«Ni Hamilton, ni Alonso: le titre est allé à Raikkonen et Ferrari», résume en Une le journal sportif Marca, pour qui c'est le «plus grand ridicule du siècle» pour l'écurie britannico-allemande.

Malgré la défaite du champion espagnol Fernando Alonso, la presse espagnole semblait plutôt satisfaite de la déroute de l'équipe McLaren qui, après s'être vue privée du titre des constructeurs en raison de l'affaire d'espionnage sur Ferrari, voit cette fois le titre de meilleur pilote lui échapper au profit précisément de la «Scuderia».

«Douce déroute», titre le journal AS après avoir ces dernières semaines abondamment critiqué, comme le reste de la presse espagnole, les avantages dont bénéficiait le Britannique Lewis Hamilton au sein de McLaren et l'ostracisme dont aurait été victime Alonso.

À Oviedo (nord-ouest de l'Espagne), le fief d'Alonso, les fans du pilote espagnol réunis devant un grand écran «ont célébré la défaite du concurrent Hamilton», rapporte le quotidien El Mundo, malgré la tristesse de voir la troisième couronne échapper à leur champion, sacré en 2005 et 2006.

L'Espagnol, donné à coup sûr comme partant de McLaren pour la future saison, pourrait réintégrer l'écurie Renault, selon la presse espagnole. Alonso a toutefois déclaré dimanche soir à une radio espagnole qu'un retour éventuel chez Renault n'était pas sa «première option» pour l'année prochaine.