Certes, la journée a été mouvementée. La courte averse de l'avant-midi a causé des dommages à l'asphalte du tracé, ce qui a provoqué plusieurs délais sur l'horaire prévu.

Certes, la journée a été mouvementée. La courte averse de l'avant-midi a causé des dommages à l'asphalte du tracé, ce qui a provoqué plusieurs délais sur l'horaire prévu.

Sur recommandation du NASCAR, on avait ajouté un enduit spécial dans l'épingle pour éviter que les voitures arrachent la surface.

Le produit miracle a perdu ses vertus sous la pluie et on a dû réparer le tout en catastrophe (pendant que les spectateurs cuisaient au soleil sans savoir pourquoi les voitures restaient stationnées).

Ce contretemps a retardé légèrement le début de l'épreuve de Rolex Grand-Am, en fin d'après-midi, mais les spectateurs qui sont restés jusqu'au bout ont eu droit à un bon spectacle.

Avec plusieurs dépassements, batailles serrées et tôle cabossée, on ne pouvait rêver de meilleur prélude pour la course de Busch d'aujourd'hui.

Un seul souhait toutefois: que les officiels ne mettent pas 10 minutes à sortir de piste les voitures immobilisées. Hier, il fallait une éternité pour grimper les carcasses sur les plateformes des dépanneuses

Carpentier 10e

En Daytona Prototype, le duo de Max Angelelli et Jan Magnussen (qui a fait un bref passage en F1 il y a 10 ans) a remporté la course sans avoir trop à batailler.

Derrière, trois voitures se sont livré une lutte acharnée, se collant au train arrière au point où il aurait été impossible d'y passer une feuille de papier. C'est finalement Jim Matthews et Marc Goosens qui ont pris la deuxième place.

Kris Szekeres, le coéquipier de Patrick Carpentier, a remplacé le Québécois au 13e tour, alors que la voiture numéro 11 était au troisième rang. Après une valse dans l'herbe (gracieuseté de Scott Pruett), Szekeres a perdu plusieurs places et a passé la ligne d'arrivée en 10e position.

Dumoulin au pied du podium

En classe GT, c'est Andy Lally (présent aujourd'hui en Busch) et R.J. Valentine qui ont enlevé les honneurs. Jean-François Dumoulin et son coéquipier Carlos de Quesada ont terminé au quatrième rang.

«La course a très bien été et si j'avais été dans la bonne ligne de course, j'aurais pu dépasser la Mustang devant et terminer troisième», explique le Trifluvien. Juste avant de sauter dans sa voiture, Dumoulin a été approché par une équipe de Busch; il pourrait fort bien profiter de quelques tours d'essais sous peu.

C'est peut-être le bilan le plus positif de cette première journée de stock-car made in USA: les pilotes d'ici ont enfin pu montrer l'étendue de leur talent devant de grosses écuries.

Ils ne pouvaient demander une meilleure vitrine! Une porte finira sûrement par s'ouvrir dans l'univers bouché des pilotes québécois