Jacques Villeneuve revient aux 24 Heures du Mans automobiles, dont le départ sera donné samedi à 15h00 locales (09H00 HAE), au sein d'une équipe Peugeot Sport qu'il juge «formidable».

Q: Comment vous sentez-vous à la veille de vos deuxièmes 24 Heures du Mans ?

R: «Je suis dans un état d'esprit très positif, parce que notre 908 est excessivement compétitive, surtout en version +qualif+. Maintenant il faut voir en version course, mais par rapport à l'opposition je pense qu'on est un peu devant, ce qui va nous permettre de faire une course plus sereine. La seule compétition pour l'instant, ce sont les autres Peugeot. Le problème, c'est que ça peut occasionner des stratégies d'équipe et je ne sais pas à qui elles seront favorables».

Q: Quelle différence y a-t-il avec l'an dernier ?

R: «L'an passé, on était tous ici en éclaireurs, avec une voiture neuve, on avait des soucis de fiabilité donc il fallait réduire la puissance moteur et on ne pensait pas terminer la course, même si on espérait un bon résultat. Et d'ailleurs il n'y en a qu'une qui a terminé. Cette année, on est vraiment très compétitif et on devrait terminer la course. Mais 24 heures c'est long et tout peut arriver».

Q: Vous avez l'air plus impliqué dans l'équipe que l'an dernier...

R: «Ca fait un an qu'on se connaît. L'aspect social, pour qu'il soit véridique, il faut qu'il prenne du temps. Si au bout de cinq minutes, tu es le meilleur pote de tout le monde, ça fait un peu faux-cul à la base. Je n'ai jamais été comme ça. Ca prend un certain temps pour créer des relations, et c'est vraiment une équipe formidable. Les gens qui travaillent ici sont des passionnés, il y a une très bonne entente au niveau humain. En général, dans le sport automobile, il y a une approche plus sereine avec les Français. Ca ne s'est pas trop modernisé dans tout l'aspect négatif qu'on peut retrouver en F1 ou ailleurs. Ca reste à l'ancienne, pas au niveau du dessin des voitures parce que là c'est très professionnel, mais parce que les gens qui travaillent dans ce milieu sont passionnés. Ils aiment ça, donc ça ne les dérange pas de se salir les mains et de faire des heures de travail incroyables sans se plaindre».