Calendrier 2024 de Formule 1 Le Grand Prix du Canada sera présenté du 7 au 9 juin

La Formule 1 a dévoilé mercredi matin son calendrier 2024, qui comptera 24 courses. Le Grand Prix du Canada, 9^e arrêt de la campagne, aura lieu du 7 au 9 juin, soit une semaine plus tôt qu’en 2023.

Les deux premiers Grands Prix de la saison, au Bahreïn (2 mars) et en Arabie saoudite (9 mars), auront lieu le samedi en raison du ramadan. La campagne se terminera le 8 décembre à Abou Dabi.

Si aucun Grand Prix n’est annulé, il s’agira de la plus longue saison de l’histoire du championnat, créé en 1950. Rappelons que 24 courses étaient également prévues en 2023, mais que l’annulation du Grand Prix de Chine avait réduit ce nombre à 23. Celui d’Émilie-Romagne a également été annulé en raison d’inondations, ce qui veut dire qu’il y a finalement 22 arrêts cette saison.

Dans le but d’atteindre la carboneutralité d’ici 2030, la F1 a fait un premier pas afin de régionaliser son calendrier en 2024, ce qui permettra de réduire l’impact de ses déplacements.

Ainsi, le Grand Prix du Japon n’aura pas lieu en septembre, mais bien en avril, soit tout juste après celui d’Australie et avant celui de Chine. Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, lui, sera repoussé d’avril à septembre afin de précéder celui de Singapour.

Finalement, les Grands Prix du Qatar et d’Abou Dabi ont été placés l’un à la suite de l’autre en toute fin de saison. En 2023, celui du Qatar était en octobre et celui d’Abou Dabi, à la fin novembre.

« Nous voulons rendre le spectacle mondial de la Formule 1 plus efficace en termes de durabilité environnementale et plus gérable pour le personnel, qui consacre tant de son temps à notre sport », affirme le président de la Fédération internationale de l’automobile, Mohammed Ben Sulayem.

« Stefano Domenicali et son équipe ont fait un excellent travail pour à la fois apporter de nouveaux sites passionnants dans les marchés émergents pour la Formule 1 et rester fidèles au long et remarquable héritage de ce sport. »

De son côté, Domenicali, président et chef de la direction de la F1, affirme que la migration vers un calendrier plus durable se poursuivrait dans les années à venir « alors que nous rationalisons davantage nos opérations dans le cadre de notre engagement ».

Le Canada échappe aux changements

Le Grand Prix du Canada, qui aura lieu entre les Grands Prix européens de Monaco et d’Espagne en 2024, n’est donc pas encore touché par les mesures environnementales de la F1. Et ça devrait rester ainsi pour « les années à venir », a indiqué le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, dans une entrevue accordée mercredi au journaliste Alexandre Geoffrion-McInnis, de La Presse Canadienne.

« Nous n’avons pas eu à défendre notre place au calendrier. Nous avons tous une raison pour laquelle notre course se tient à telle ou telle date ; dans notre cas, c’est le climat. Je ne peux présenter ma course en mai, car je ne dispose pas d’assez de temps pour monter mes estrades – ai-je besoin de rappeler à quel point nos hivers ici sont rigoureux ? Et de l’autre côté, le promoteur du Grand Prix de Miami, par exemple, ne veut pas présenter sa course en juin, car c’était déjà très, très chaud là-bas en mai. »

Selon Dumontier, mener à bien la régionalisation de la F1 sera un processus « de longue haleine ».