Avec le Grand Prix de Monaco et les 500 Milles d'Indianapolis, les amateurs de sport automobile sont comblés le dernier dimanche de mai

Pour les amateurs de sport automobile, le dernier dimanche de mai est toujours marqué sur le calendrier. Deux des plus importantes épreuves de la saison sont traditionnellement disputées cette journée-la : le Grand Prix de Monaco et les 500 Milles d'Indianapolis. Il n'y a guère que les 24 heures du Mans qui peuvent rivaliser avec ces deux événements et encore, l'épreuve d'endurance a perdu beaucoup de son lustre récemment.

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C'est loin d'être le cas à Monaco ou à Indianapolis. La tradition y est certes pour beaucoup - le GP est né en 1929, les 500 Milles en 1911, mais il y a beaucoup plus.

Courue dans les rues étroites du port de la Principauté, entre les yachts des milliardaires et les condos de luxe du jet set international, le Grand Prix de Monaco est l'épreuve phare de la saison en Formule 1, la course que tous les pilotes rêvent de gagner, l'événement auquel tous les fanatiques - et les «m'as-tu vu»... - rêvent d'assister. Aucun circuit n'est plus exigeant et les pilotes doivent y faire preuve d'une concentration sans faille pendant près de deux heures.

Disputés devant plus de 300 000 spectateurs - ils sont près de 250 000 dans les gradins bondés de la ligne de départ - les 500 Milles d'Indianapolis sont restés une course de légende, au point de rejeter le reste du championnat IndyCar dans un quasi-anonymat. Longtemps une affaire d'un mois, on a ramené le programme à... trois semaines cette année, mais l'événement monopolise toujours l'attention, d'autant plus qu'on célèbre cette année son 100e anniversaire. Les 500 Milles sont une épreuve terrible : trois heures de course, une dizaine de ravitaillements, plusieurs neutralisations et un danger permanent.

Notre journaliste Michel Marois est à Monaco - il fallait bien choisir... - et il a préparé un reportage les coulisses du Grand Prix. Avant son départ, il n'a pas manqué de discuter avec le nouveau «roi» d'Indianapolis, le Québécois Alexandre Tagliani, qui s'est invité au premier rang des célébrations en enlevant la position de tête des 500 Milles du centenaire.