(Lake Buena Vista) Toutes les équipes présentes au campus de la NBA ont joué au golf. Chez la plupart d’entre elles, au moins quelques joueurs sont allés pêcher. D’autres ont fait un tour en bateau.

Les quilles sont une option pendant quelques heures, la plupart des soirs.

Plus tard cette semaine, les barbiers vont faire leur entrée dans la « bulle ».

Sur le sentier pédestre, il y a presque toujours des entraîneurs ou des joueurs.

Il y a parfois même du basket, imaginez-vous donc.

Disney est devenu la deuxième maison pour une bonne partie de la NBA, et des efforts sont faits pour rendre les choses divertissantes, à tout le moins.

Un total de 22 équipes y sont installées depuis environ une semaine. Le séjour minimum sera un mois - beaucoup plus pour les équipes qui vont cheminer longtemps en séries, par contre.

« Nous essayons juste de bien meubler nos journées, a dit l’entraîneur des Clippers, Doc Rivers. De tirer le maximum de cette vie à Disney. »

Ce n’est pas idéal, pour des raisons évidentes. Les joueurs et les entraîneurs sont loin de leurs familles. Il y a des rappels quotidiens de la pandémie, via les tests pour dépister la COVID-19.

La ligue essaie de faire passer les journées plus vite, proposant plusieurs activités.

Denver a transformé une journée de congé en entraînement en piscine, cette semaine.

« On peut toujours renforcer encore plus l’esprit d’équipe », a mentionné l’entraîneur des Nuggets, Michael Malone.

Le golf est très populaire ; un nouveau champ de pratique réservé aux joueurs devrait ouvrir samedi, d’ailleurs. Certains joueurs peu férus de ce sport comme Goran Dragic, du Heat, ont pensé qu’ils pourraient bien essayer ça, pourquoi pas.

« Mentalement, ça va être bon pour moi d’avoir autre chose en tête, a confié Dragic, dont la femme et les enfants sont rentrés en Slovénie, d’où vient la famille. J’essaie quelque chose de nouveau. »

Certains joueurs ont criqué la nourriture au départ, mais les complaintes ont diminué.

À Disney, les personnes en quarantaine reçoivent trois repas déposés devant leur porte, chaque jour.

Les équipes ont des salles de repas ; les menus sont élaborés en partie par leur propre personnel et diététistes. Il y a des options de livraison et un service aux chambres offrant de tout, des bisques aux steaks, en passant par les gâteaux au chocolat sans farine.

« Ce n’est pas du resto cinq étoiles. Mais si vous parlez de bonne nourriture que vous pouvez manger et apprécier, je pense que c’est le cas, a dit l’entraîneur des Pelicans, Alvin Gentry.

“Nous ne mangeons pas dans de la fine porcelaine. Les contenants sont biodégradables, et je trouve ça très intelligent. Et il n’y a pas de coutellerie-ce serait une menace pour ce qui est de propager le virus. »