Il n'a fallu qu'un simple petit gazoullis de LeBron James sur Twitter, mardi dernier, pour rallumer le feu à Cleveland.
Après une dégelée de 122-57 encaissée par les Cavaliers de Cleveland face aux Lakers de Los Angeles, le Roi James a publié ce commentaire sur son compte Twitter: «Crazy. Karma is a b****.. Gets you every time. Its not good to wish bad on anybody. God sees everything!»
Traduction libre : «C'est fou. Le karma est une sa****. Il te rattrape toujours. Ce n'est pas bien de souhaiter du mal aux autres. Dieu voit tout!»
James a nié que le message venait de lui. Il a plutôt soutenu qu'il venait de quelqu'un d'autre et qu'il ne l'avait que redirigé.
Mais le mal était fait. Ces quelques phrases ont aussitôt déclenché une avalanche de gazouillis anti-LeBron sur Twitter.
Bien sûr, les fans de Cleveland se sont sentis visés par le message. Mais celui-ci s'adressait probablement davantage au propriétaire des Cavaliers, Dan Gilbert, explique Ryan Isley, de Cleveland.com, site internet du Cleveland Plain Dealer.
Lorsque James a choisi Miami plutôt que Cleveland l'été dernier, Gilbert avait déclaré que James n'avait jamais réussi à amener un championnat en Ohio et qu'il emportait maintenant sa «malédiction» et son «mauvais karma» plus au sud.
En passant, Isley précise un fait intéressant : lorsque James est revenu à Cleveland, le 2 décembre dernier, dans l'uniforme du Heat de Miami, ceux-ci avaient une fiche 11-8, alors que les Cavs présentaient une fiche de 7-10. James a alors été brillant dans la victoire de 118-90 des siens.
Depuis ce match, le Heat a une fiche de 19-2 et les Cavaliers de 1-20.
Alors, je vous le demande : sur qui pèse réellement le mauvais karma?
Avant de répondre, sachez qu'hier soir, les Clippers de Los Angeles ont mis fin à la séquence victorieuse du Heat et que dans la défaite, James s'est tordu une cheville.
Sans rancune
Les amateurs de football - et de jolies femmes en générale - connaissent tous Ines Sainz, la sémillante journaliste mexicaine qui s'était plaint d'avoir été victime de comportements déplacés de la part des joueurs des Jets de NY, plus tôt cette saison, alors qu'elle s'était rendue à l'entraînement de l'équipe pour interviewer le quart Mark Sanchez. De toute évidence, Mme Sainz ne conserve aucune rancune envers les «vilains garnements», puisqu'elle a prédit que les Jets surprendront les Patriots, le week-end prochain, pour atteindre la finale de l'Américaine.
Surprise!
Vous vous souvenez, l'an dernier, du scandale de dopage au programme de football de l'Université de Waterloo? Et bien, il semble que les dirigeants du SIC (Sport Interuniversitaire Canadien) aient décidé d'intensifier leurs efforts pour confondre les tricheurs. En effet, le Globe and Mail rapporte que mercredi matin, les membres de l'équipe de football de l'Université Wilfrid-Laurier, en Ontario, ont été conviés à une réunion d'équipe. Arrivés sur place, les joueurs ont constaté qu'il s'agissait en fait de tests antidopage inopinés. 65 des 90 joueurs ont dû fournir des échantillons d'urine et de sang. Aucun joueur n'a refusé de passer les tests et, sans surprise, personne n'a admis consommer des stéroïdes ou des hormones de croissance. Attendons de voir les résultats...
Temps d'arrêt!
Avec 29 secondes à faire au match, samedi dernier, l'entraîneur-chef des Colts d'Indianapolis, Jim Caldwell, a demandé un temps d'arrêt, à la surprise générale. Peyton Manning ne comprenait pas le geste, pas plus que les analystes et les amateurs. Résultat des courses: victoire de 17-16 des Jets de NY et une bourde monumentale de Caldwell dont tout le monde parle depuis. Un excellent papier du New York Times sur l'art d'utiliser judicieusement les temps d'arrêt.
La soeur de Brett Favre arrêtée
Même en vacances (j'hésite à utiliser le mot retraite dans son cas), Brett Favre se retrouve malgré lui dans l'actualité. En effet, la soeur du quart vedette a été arrêtée dans un condo du Mississipi lors d'une rafle anti-drogue. Brandi Favre, 34 ans, et quatre autres suspects y fabriquaient de la métamphétamine (crystal meth).
Viva Las Vegas
Une vedette de la Premier League anglaise se retrouve dans l'eau chaude après une soirée torride en compagnie de trois Suédoises à Las Vegas. La partouse - impliquant les trois jeunes filles et deux amis de la star - a été filmée avec un téléphone par une des «participantes». Maintenant - quelle surprise ! - une personne anonyme menace de publier les images de la soirée. On ignore pour le moment l'identité de la star en question. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il est âgé dans la vingtaine, que c'est un joueur international qui joue pour une des 10 meilleures équipes de la ligue et qu'il a une image plutôt sage. Le Daily Mail a rapporté l'histoire sur son site internet, hier, mais a depuis retiré l'article. Vous pouvez le trouver ici par contre.
Photo: Reuters
L'entraîneur des Colts, Jim Caldwell