(Nairobi) Le marathonien kényan Michael Njenga Kunyuga a été suspendu huit ans pour dopage, a annoncé vendredi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).

L’athlète de 36 ans a été déclaré positif à la norandrostérone, un médicament améliorant les performances. Il est également reproché au marathonien d’avoir falsifié le protocole antidopage, a ajouté l’AIU.

Selon l’agence antidopage, une enquête a révélé que Kunyuga avait présenté de fausses informations médicales pour justifier un contrôle antidopage positif après sa deuxième place au marathon de Riga, en Lettonie, en mai 2022.

Sa suspension prend effet à compter de la date de sa suspension provisoire, le 1er août 2022.

« L’athlète n’est pas parvenu à prouver que sa violation des règles antidopage n’était pas intentionnelle », a ajouté l’AIU dans le communiqué annonçant la suspension.

Les résultats en course de Kunyuga depuis le 15 mai 2022 ont été effacés et le coureur doit renoncer à toutes les récompenses qu’il a reçues pour les courses postérieures à cette date.

La sanction pour dopage visant Kunyuga intervient quelques semaines après celle d’un autre marathonien kényan, Titus Ekiru, suspendu pour 10 ans en octobre.

Le Kenya a subi une recrudescence des cas de dopage qui ont terni sa réputation de puissance athlétique. Le pays fait partie des sept nations présentant le risque de dopage le plus élevé, au côté notamment de la Biélorussie, de l’Éthiopie et de l’Ukraine, selon World Athletics.

Près de 70 athlètes kényans, principalement des coureurs de fond, ont été suspendus au cours des cinq dernières années.

En mars, le directeur de l’AIU Brett Clothier avait prévenu lors d’une visite au Kenya que l’agence intensifiait ses enquêtes et ses contrôles dans le pays.