Dimanche dernier, nous vous avons demandé quelle a été votre plus belle expérience sportive en voyage. Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues.

J’étais en vacances à Barcelone pour quelques jours. Lors de mon séjour, j’ai appris qu’il y avait un match de la Ligue des champions entre le Celtic de Glasgow et le FC Barcelone. Je me suis informé auprès de l’hôtel où je demeurais s’il était possible d’avoir un billet pour le match. On m’a répondu que oui. Au cours de la journée, les partisans du Celtic avaient envahi Barcelone. En route dans le métro pour le match, les partisans des deux clubs chantaient leur cri de ralliement respectif. Je suis arrivé au mythique Camp Nou. Je n’avais aucune idée de l’emplacement du billet. En fin de compte, j’étais situé tout près du banc du FC Barcelone. Je voyais tout près Lionel Messi et ses coéquipiers se réchauffer pour le match. Le match a commencé, il y avait 100 000 personnes dans le stade. Ambiance électrisante d’un match de la Ligue des champions et en prime, le FC Barcelone a gagné. L’expérience d’une vie.

Alain Lemaire

PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA

Le Palio de Sienne

Incontestablement, le Palio de Sienne (Italie), sur la Piazza del Campo. Je n’ai jamais vu autant d’énergie humaine dans un seul endroit. Une foule à plein régime avant la course, les quartiers de la ville dans les gradins se relançant tour à tour à tue-tête de leurs chants colorés, qui dès que les chevaux font leur entrée, devient complètement silencieuse pour permettre aux cavaliers de contenir leurs montures afin qu’elles se placent en rang. Une manœuvre extrêmement difficile vu l’énergie qui se dégage de l’enceinte devenue muette et la course folle à venir. Il faut savoir qu’il y a souvent des chutes de cavaliers, et les chevaux poursuivent la course seuls et peuvent la gagner sans eux. Et il y a tout le décorum avant la course, les dignitaires à leur balcon, les processions religieuses qui durent toute la journée avant la course dans les rues de la ville, les 10 groupes de jeunes représentant leur quartier, tous vêtus de leurs habits traditionnels de couleurs différentes, qui viennent s’installer dans les gradins, les spectateurs qui entourent l’anneau, et ceux qui, comme ma fille et moi l’étions, sont à l’intérieur de l’anneau, et j’en passe. Une expérience ultime tant pour l’énergie et la magie de ces rivalités communautaires, pour la célébration de la victoire – le cavalier victorieux se faisant porter par la foule à bout de bras – que pour la beauté des lieux. Bref, l’expérience d’une vie. Et j’ai assisté au Forum à des matchs éliminatoires contre Boston…

Jean-François Hogue

PHOTO FOURNIE PAR PIERRE GAGNON

Notre lecteur Pierre Gagnon au Fenway Park à Boston

Boston, pour le mythique Fenway Park. Quel beau stade de baseball. Quel bijou ! C’est son histoire, son style vieillot, son Green Monster démesuré qui le rendent spécial.

Pierre Gagnon

PHOTO LEE JIN-MAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le Rod Laver Arena, à Melbourne

Ma conjointe et moi passions nos hivers en Thaïlande. Nous en profitions aussi pour découvrir d’autres pays de l’Asie du Sud-Est. Étant de grands amateurs de tennis, c’est à l’hiver 2018 que nous avons décidé de trouver une façon d’assister aux Internationaux d’Australie. Sur l’internet, j’ai trouvé une croisière tennis vers le tournoi. Départ de Sydney vers Melbourne, des billets pour deux jours de tennis aux Internationaux d’Australie et retour à Sydney. Superbe expérience !

Jacques Guénette

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Un match entre les Alouettes de Montréal et les Tiger-Cats de Hamilton en 2015

Le 27 août 2015, nous avons profité de nos vacances à Niagara Falls pour assister au match des Alouettes au nouveau stade des Tiger-Cats, le Tim Hortons Field, à Hamilton. Les Ticats avaient une meilleure fiche que les Alouettes et avaient remporté leurs dix premiers matchs dans leur nouveau stade. Sur place, toute la famille (deux adultes et trois enfants) porte un chandail des Alouettes. Les partisans des Tiger-Cats nous saluent. L’atmosphère est bon enfant. Par contre, une fois le match commencé, la foule est clairement hostile à l’adversaire, comme c’est l’habitude à Hamilton. Le match est serré et excitant, mais avec 70 secondes à faire au quatrième quart, Boris Bede réussit le placement qui fait la différence. À la surprise générale, les Alouettes l’emportent 26-23 et infligent un premier revers aux Ticats dans leur nouveau stade. Par hasard, nos sièges se trouvent tout juste à côté de l’endroit où les Alouettes sortent du terrain. Les joueurs, qui sont euphoriques à la suite de cette victoire inattendue, nous voient avec nos chandails et viennent pratiquement tous nous taper dans les mains. Parmi eux, Marc-Olivier Brouillette et Alan-Michael Cash donnent leurs gants à mes fils de 12 et 8 ans. Difficile d’avoir un meilleur match !

Benoit Harbec

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Craig Ludwig et Patrick Roy, du Canadien de Montréal, et Sylvain Turgeon, des Whalers de Hartford, en 1988

Hartford, avril 1989. L’aréna des Whalers était dans le centre commercial. Le Canadien avait gagné les deux matchs pour éliminer les Whalers en quatre. Du pur bonheur et une rencontre et des photos avec les joueurs du Tricolore.

Martin Laperrière