Qui mérite une série documentaire de 10 heures ? Vous nous avez soumis 90 noms d’athlètes ou de clubs. Les plus populaires ? La famille Villeneuve, Lance Armstrong, Michael Schumacher, Guy Lafleur et les Expos de 1994. Voici quelques-uns des courriels que vous nous avez transmis.
Michael Schumacher
De son arrivée avec les écuries de second ordre jusqu’à son premier triomphe. Sa carrière avec la moribonde Ferrari, à laquelle il a redonné du lustre et des championnats. Ses rivalités avec Ayrton Senna – trop brève –, Damon Hill et Jacques Villeneuve. Son attitude en piste. Sa volonté de vouloir gagner à tout prix. Sa retraite. Son retour. Son accident.
— Louis Rousseau
Andre Agassi
Le documentaire commencerait par : « Je n’ai jamais aimé le tennis… »
— Olivier Marquis
Andre Agassi (bis)
Toutes les phases de sa vie sont fascinantes. Ses retours de services, sa santé, ses amours, ses hauts et ses bas. Tout pour accrocher. Agassi était aussi l’image d’un conflit générationnel : un X qui porte un manteau de jeans et qui challenge le clean boy Sampras. Ça a provoqué beaucoup de débats avec mes parents !
— Jacques Caussignac
Barry Bonds
Le fils d’un grand joueur qui n’est pas à Cooperstown et qui a vécu du racisme du baseball. Son incapacité de produire en séries avec les Pirates, malgré de grandes saisons. Sa jalousie envers Andy Van Slyke, qui était Blanc et plus apprécié par les partisans des Pirates. Ses 40 circuits et 40 buts volés en une saison. Ses relations avec Jeff Kent, les médias, les partisans de San Francisco. Sa possible exclusion du Temple de la renommée, alors qu’il aurait pu être le meilleur joueur de l’histoire sans produits dopants.
— Jean-François Roussy
Lance Armstrong
L’histoire d’un homme qui survit au cancer et réussit ensuite un exploit sportif hors norme en remportant à répétition l’épreuve sportive ultime. Qui utilise son incroyable [parcours] pour inspirer les gens et rabaisser tous ceux qui oseraient remettre en doute son intégrité. Tout cela avec en trame de fond des mensonges, des menaces, des pots-de-vin, des trahisons et, pour finir, une confession en « prime time » !
— Jean-François Journault
Mario Lemieux et Wayne Gretzky
Je suis né en 1992. J’ai toujours entendu parler d’eux sans les avoir vu jouer. Je prendrais vraiment plaisir à regarder un documentaire comme celui sur Michael Jordan.
— Jonathan Faucher Bilodeau
Patrick Roy
Sa Coupe comme recrue en 1986, puis la conquête de 1993, avec un entraîneur analphabète et le bâton de Marty McSorley. Aussi sa relation tumultueuse (c’est un euphémisme) avec Mario Tremblay, menant à son échange, puis la paix retrouvée avec le Canadien lors du retrait de son numéro.
Et ça, ce sont seulement ses années avec le Canadien !
— Josée Brodeur
Federer-Nadal-Djokovic
Federer arrive au sommet à 23 ans. Quelques années plus tard, il se faire « challenger » par un jeune prodige de Mallorca, qui ne va plus le lâcher jusqu’à ce jour ! Les deux semblent vouloir valser pour la première place pendant des années quand soudain, Novak Djokovic, au tout début des années 2010, se met à les battre tous les deux sans arrêt et devient numéro 1. Les trois sont encore au sommet et se sont encore une fois partagé la première place ces trois dernières années.
— François Blouin
Le Canadien des années 70
Jean Béliveau et Henri Richard sur leurs derniers milles. D’autres qui arrivent. Tout ce qui devait se passer dans ce vestiaire. Lafleur mériterait un chapitre non censuré ! Les Nordiques qui viennent voler Réjean Houle, Marc Tardif et Jean-Claude Tremblay. Ken Dryden qui étudie et observe tout cela en retrait. Big Bird qui détruit les Broad Street Bullies. Don Cherry debout sur la bande. Les jokes et les tours de Pointu…
— Alain Dupéré
Le Barça de Pep Guardiola
Tout est là : Lionel Messi, la base de l’équipe nationale d’Espagne qui allait gagner la Coupe du monde 2010, la rivalité avec le Real Madrid… On a même José Mourinho comme méchant, il adore ce rôle !
— Andrés Garcia
L’équipe de France 2006
Le raté des qualifications, le retour de Zidane, Thuram, Makelele. La main d’Henry pour se qualifier face à l’Irlande. Le drame en Irlande (un bon épisode). La haine française vis-à-vis de Domenech. Le début calamiteux du parcours en Coupe du monde. La qualification de justesse pour les huitièmes de finale. La révélation Ribéry. Sa complicité avec Zidane. Le match d’anthologie de Zidane contre le Brésil et le but d’Henry. La demi-finale contre le Portugal et le penalty. La finale contre l’Italie. Le coup de boule. La fin de Zidane. Le triomphe de l’Italie et d’une équipe sous-estimée. Il y a un nombre impressionnant de rivalités. De la haine, du mépris et de l’amour.
— Cédric Coussy
Lionel Messi contre Cristiano Ronaldo
Contrairement à [ce qu’Alexandre Pratt affirme], je pense que la rivalité Messi-Ronaldo mériterait une longue série. Avoir probablement les deux meilleurs joueurs de tous les temps (du moins dans le top 5), qui jouent en même temps, en s’échangeant le Ballon d’or chaque année, c’est une situation complètement unique, tous sports confondus. Deux styles de jeu, deux personnalités complètement différentes, les deux sportifs les plus populaires de la planète, tout y est.
— Xavier Raymond-Gagnon