Voici cinq joueurs autonomes chez le Canadien:

ROBERT LANG, centre 

Le Tchèque de 38 ans s'est avéré une belle surprise lors de ses 50 matchs avec le Canadien, inscrivant 18 buts et 39 points. Il avait terminé chacune de ses huit saisons précédentes avec un minimum de 50 points. Un deuxième centre adéquat.

ALEX KOVALEV, ailier

Kovalev semble en excellente condition physique et a exprimé le souhait de jouer pendant plusieurs autres saisons par le passé. Il joue peut-être le meilleur hockey de sa carrière depuis qu'il endosse la sainte Flanelle. Or, le danger reste le même, celui de devoir parfois employer tous les trucs du métier afin de soutirer son plein rendement. L'envoyer chez lui en punition, par exemple. L'Artiste fait encore partie des attaquants les plus doués du circuit et pourrait faire des ravages au côté d'un centre de premier plan, mais lui demander d'être le meilleur attaquant de son club à ce stade de sa carrière est aussi injuste qu'irréaliste.

SAKU KOIVU, centre

On aura vu mieux à titre de rassembleur, mais personne ne pourra reprocher un manque d'effort à Koivu. Productif dans les moments importants, Koivu demeure un joueur polyvalent et a disputé une moyenne de 74 matchs au cours des six dernières saisons, ce qui n'est pas si mal lorsqu'on connaît son historique de blessures. Le Finlandais a réussi son sommet en carrière de 75 points il y a trois ans, mais doit maintenant être considéré comme un marqueur de 60 points.

ALEX TANGUAY, ailier

Après des récoltes successives de 79, 78 et 81 points, Tanguay a été limité à 99 points au cours des deux dernières saisons, ratant 36 matchs en raison de blessures. S'il reste en santé, Tanguay a certainement sa place au sein d'un premier trio. Et ça tombe pile, l'ancien des Mooseheads d'Halifax semble justement produire à sa pleine mesure lorsqu'il est bien entouré.

MIKE KOMISAREK, défenseur

Sa réputation de «défenseur robuste» s'est un peu effritée au cours de la dernière saison, mais Komisarek a démontré trop de belles choses lors des trois précédentes pour ne pas susciter amplement d'intérêt. On se bousculera aux portes si l'Américain devient libre de négocier avec qui il veut. Le Canadien essaie de le remettre sous contrat, mais le temps file. La question que bien des gens se posent: combien une équipe peut-elle se permettre d'investir dans un défenseur qui pratique ce style de jeu? La réponse incessamment.

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