La coalition internationale antidjihadiste menée par les États-Unis en Syrie et en Irak a reconnu jeudi la mort de 1114 civils au cours de frappes aériennes depuis le début de l'opération Inherent Resolve en 2014.

« La coalition a mené 30 008 frappes au total entre août 2014 et août 2018 », explique-t-elle dans un communiqué. « Pendant cette période, sur la base des informations disponibles, (la coalition) estime qu'au moins 1114 civils ont été involontairement tués par des frappes de la coalition ».

La coalition a également précisé dans ce communiqué avoir achevé en août l'examen de 60 signalements de victimes civiles potentielles, dont 52 ont été jugés non crédibles.

Mais huit signalements, portant sur des bombardements de cibles en Irak et en Syrie entre le 13 août 2016 et le 23 mai 2018, ont été considérés comme crédibles et ont causé la mort de 53 personnes.

Fin août, 310 signalements restaient en cours d'examen.

L'ONG Airwars, qui recense les victimes civiles de tous les bombardements aériens dans le monde, estime qu'au moins 6575 civils ont été tués par la coalition, un chiffre bien supérieur à celui qu'elle revendique.

Parmi les huit signalements reconnus crédibles par la coalition, cinq ont été soumis par Airwars, et ils ont causé 41 morts à eux seuls, selon la coalition.