Villages rasés, terrains minés, chars d’assaut pulvérisés, cratères creusés par les obus : partout où le regard se pose, les routes de l’est et du sud de l’Ukraine portent les stigmates de la guerre. Fragments.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Ce char d’assaut russe a été détruit lors de la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv. Les forces russes se sont repliées en septembre.

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Une boîte de ration militaire russe rappelle que les soldats de Vladimir Poutine ont contrôlé ce territoire, dans la région de Kherson, jusqu’à leur retrait à la mi-novembre.

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Dmytro Pletenchuk, porte-parole de l’armée ukrainienne à Kherson, transporte des fragments de missile à l’aéroport de Chornobaivka, site de combats féroces entre les deux armées.

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Sur la route de Kherson, l’une des plus grandes villes du sud de l’Ukraine, on ne compte plus les commerces ravagés par les combats. La désolation est partout.

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Près d’un an plus tard, la douleur reste vive pour Ludmila Shabelnyk. Son fils Ivan a été abattu par des soldats russes en allant chercher du bois dans une forêt d’Izioum, dans la région de Kharkiv, au début de la guerre.

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Il ne reste guère que des ruines de cette maison de Posad-Pokrovs’ke, au nord de Kherson. Le village entier, qui comptait 3000 habitants avant la guerre, a été rasé par les bombardements.

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Ivan, Andrii et Serhii réparent leur maison, à Posad-Pokrovs’ke. Ils sont déterminés à faire renaître leur village dévasté. Maintenant que les bombes se sont tues, une poignée d’habitants, comme eux, sont revenus au village.

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L’armée russe a laissé sa marque sur les ruines de cette maison du village de Kamianka, dans la région de Kharkiv. Site d’intenses combats, le village a été repris en septembre par l’armée ukrainienne.

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La police régionale de Kharkiv diffuse les photos de 3000 soldats et mercenaires russes sur son compte Telegram. Tortures, pillages, exécutions sommaires : ces hommes sont recherchés pour crimes de guerre.