Dans l’est de l’Ukraine, les soldats blessés au combat requièrent des soins d’urgence pour espérer s’en sortir. Nos envoyés spéciaux ont visité un « centre de stabilisation » mis sur pied tout près du champ de bataille. Là-bas, chaque minute compte. Dans des conditions extrêmement difficiles, l’équipe médicale fait tout pour sauver des vies.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Des civières tachées de sang sont posées à l’extérieur du centre de stabilisation. Cet ancien hôpital civil, converti pour soigner d’urgence les soldats blessés sur le champ de bataille, reçoit une dizaine de blessés par jour.

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Un soldat blessé à un œil fume une cigarette dans l’attente de son congé.

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Une salle d’opération de l’ancien hôpital sert de dortoir aux membres de l’équipe médicale. « La situation, ici, dépend de ce qui se passe sur le champ de bataille. S’il y a des combats, on travaille, de jour comme de nuit », explique Serhii « Kaplia », médecin militaire responsable du centre.

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Ce véhicule blindé transporte les blessés sous le feu ennemi alors qu’une bataille sanglante fait rage à Bakhmout.

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Après des combats féroces, peu avant Noël, le centre de stabilisation a reçu une soixantaine de blessés, dont certains dans un état critique. « Il a fallu les trier et traiter les blessés les plus graves en premier, dit Serhii Kaplia. Cela a été très difficile sur le plan moral. »

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Le centre de stabilisation n’a pas l’eau courante ni le chauffage. Un poêle à bois chauffe pour empêcher les réserves d’eau de geler. Les salles d’opération sont munies de génératrices pour pallier les fréquentes pannes d’électricité.

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Le personnel médical ne parvient pas à sauver tous les soldats. À deux heures de route, le cimetière de Kharkiv prépare des places pour les prochaines victimes de la guerre.