(Paris) L’entourage du candidat Éric Zemmour espère tenir une assemblée électorale de 30 000 à 50 000 personnes vers la « fin mars », a indiqué un de ses collaborateurs, le quotidien Le Figaro évoquant la piste de la place du Trocadéro à Paris.

« C’est en cours de réflexion. On cherche. Ça peut être un stade ou en plein air. Plutôt fin mars. La campagne va se cristalliser dans les trois dernières semaines, tous les candidats le savent. Heureusement qu’on a des trucs en réserve », a souligné un proche du candidat auprès de l’AFP mardi midi.

Début février, Olivier Ubéda, le responsable des évènements d’Éric Zemmour, avait évoqué « l’hypothèse » d’un rassemblement de « 30 000 à 50 000 » partisans, lors d’un entretien avec le média en ligne Livre noir, proche de Marion Maréchal.

Selon le Figaro, mardi soir, l’équipe du candidat Reconquête ! envisagerait d’organiser cette réunion place du Trocadéro le dernier week-end de mars, comme un clin d’œil à l’électorat de droite.

En 2017, c’est sur cette place que le candidat LR de l’époque François Fillon avait rassemblé des dizaines de milliers de partisans le 5 mars et exclu de se retirer, malgré les accusations d’emploi fictif de son épouse qui paralysaient sa campagne.

Depuis, l’expression « droite du Trocadéro » a fait florès pour désigner la frange conservatrice et catholique de son électorat, notamment autour de la Manif pour tous (opposée au mariage homosexuel en 2012 et 2013).

Le 1er mai 2012, Nicolas Sarkozy avait aussi organisé une réunion au Trocadéro avant le second tour perdu contre François Hollande.

Mardi, Éric Zemmour a par ailleurs consacré une partie de sa journée à la fiscalité. Devant l’association anti-taxes Contribuables associés, il a jugé que les Français étaient « submergés » et « écrasés » d’impôts.

Il a aussi proposé de réduire le nombre d’élus locaux, en reprenant à son compte l’idée de Nicolas Sarkozy d’un conseiller territorial, avec la double casquette de conseiller départemental et régional.

Dans un entretien au Figaro, le candidat d’extrême droite annonce par ailleurs vouloir exonérer d’impôts sur la plus-value la vente d’un bien immobilier après 15 ans de détention.