(Bobigny) L’homme suspecté d’avoir légèrement blessé le candidat d’extrême droite à la présidentielle Éric Zemmour en l’empoignant lors de son assemblée électorale dimanche à Villepinte, près de Paris, a été mis examen pour violences volontaires par la justice française.

L’agresseur présumé est mis en examen pour « violences volontaires (…) et placé sous contrôle judiciaire », a indiqué le parquet de Bobigny.

Il a également interdiction de quitter le territoire, de détenir ou porter une arme et d’entrer en contact avec la victime, a-t-il précisé.

Le mis en cause est accusé d’avoir causé une blessure au poignet du candidat en l’agrippant au milieu de la foule lors du lancement de sa campagne électorale.

Aussitôt exfiltré, il avait ensuite été interpellé par la police.

Dans une procédure parallèle liée à ce rassemblement politique, le parquet de Bobigny a également ouvert une enquête sur les violences commises à l’encontre de militants de SOS Racisme venus protester dans la salle contre le candidat.

Ces deux enquêtes distinctes ont été confiées à la sûreté départementale.

Eric Zemmour a condamné mardi « toutes les violences » qui ont perturbé sa réunion publique, tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de « provocateurs ».