(Moscou) Un réacteur nucléaire dans le sud de la Russie a été mis à l’arrêt après la détection d’une fuite de vapeur qui n’a pas entraîné de hausse de la radioactivité, a indiqué jeudi l’exploitant.

Selon Rosenergoatom, filiale de l’agence nucléaire russe Rosatom, le réacteur numéro deux sur les quatre que compte cette station située près de Rostov-sur-le-Don, grande ville du sud du pays, a dû été arrêté pour des travaux de réparation après une fuite détectée mercredi à 17 h 54 HAE.

Cette fuite est due à un défaut de soudure sur un tuyau de 18 millimètres transportant de l’eau non radioactive vers le générateur de vapeur du réacteur, selon la même source.

« Il y avait un mince filet de vapeur », a indiqué à l’AFP Andreï Timonov, porte-parole de Rosenergoatom.

Il a affirmé que l’incident ne présentait pas de danger et que « tout sera réparé d’ici deux jours », après que le tuyau sera refroidi.

Selon Rosenergoatom, les niveaux de radiations aux abords de la centrale sont « conformes aux niveaux normaux ».

La Russie est l’un des principaux producteurs d’énergie nucléaire au monde. Rosatom opère 38 réacteurs, construits principalement lors de la période soviétique, dans 11 stations à travers le pays.

Moscou se positionne comme un exportateur clé de services liés à l’énergie nucléaire et Rosatom travaille notamment sur des projets en Inde et en Égypte.

L’Union soviétique a été en 1986 le théâtre de la pire catastrophe nucléaire au monde avec l’explosion du réacteur numéro quatre de Tchernobyl, aujourd’hui en Ukraine, dont les retombées radioactives ont contaminé une bonne partie de l’Europe.