Le premier ministre grec Georges Papandréou a appelé vendredi soir à une coalition gouvernementale «plus large» pour assurer l'accord européen de désendettement de la Grèce au cours d'un débat parlementaire crucial où il demande la confiance des députés.

«Le vote de confiance est un mandat pour créer un accord politique plus large afin de soutenir l'accord européen», a déclaré M. Papandréou.

«Il faut un soutien plus large et honnête», a-t-il ajouté en estimant que le plan d'aide européen décidé à Bruxelles dans la nuit de 26 au 27 octobre qui exige de nouveaux sacrifices de la part des Grecs est «déterminant pour l'avenir du pays» et «peut-être la dernière chance», pour lui éviter une faillite.

M. Papandréou, qui a provoqué une panique mondiale sur les marchés financiers en essayant d'imposer un référendum pour valider ce plan, a estimé que «les changements qui doivent être effectués sont historiques et exigent la participation des citoyens».

La convocation d'élections anticipées immédiates demandée par l'opposition «équivaut à une catastrophe», a-t-il néanmoins réaffirmé, en mettant en avant des «problèmes pratiques à régler» dans ce cas, par exemple la fermeture du parlement pendant plusieurs semaines en raison de la campagne électorale alors qu'il doit absolument voter d'urgence une série de lois pour valider l'accord européen, dont le budget 2012.