Sur le modèle du «No Berlusconi Day» en Italie, des manifestations «No Sarkozy Day» ont été organisées samedi en France mais elles n'ont pas rencontré dans la rue le succès escompté par les organisateurs, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Lancé par 55 blogueurs français ce mouvement est né «de la nécessité d'exprimer un ras-le-bol général vis-à-vis de la politique de Nicolas Sarkozy», a déclaré à l'AFP Benjamin Ball, un des organisateurs de la marche parisienne qui a réuni un peu plus d'un millier de personnes.

Si le groupe sur Facebook rassemblait samedi dans l'après-midi 387 977 personnes, l'objectif de 100 000 manifestants en France était loin d'être atteint alors que 350 000 personnes avaient défilé à Rome début décembre lors du «No Berlusconi Day».

«Ce n'est qu'un début aujourd'hui, le prochain rassemblement, le 8 mai, sera national et à Paris», a affirmé M. Ball.

En régions, les protestataires étaient appelés à se rassembler devant les préfectures et sous préfectures. Beaucoup arboraient, comme à Paris, des t-shirts violet, pour symboliser la neutralité politique et syndicale, cette couleur n'étant pas connotée comme le bleu, le noir, le rouge, le vert ou l'orange.

Les manifestants étaient environ 400 à Marseille et quelques dizaines à Lille ou Bordeaux.