L'épouse de Silvio Berlusconi a dénoncé samedi l'attention excessive des médias à sa décision de divorcer du président du Conseil italien.

Dans une lettre publiée en Une du «Corriere della Sera», Veronica Lario demande qu'on la laisse en paix et qu'on fasse de même avec ses enfants et ses amis.

La décision que j'ai prise avec mon avocat de m'occuper de cette séparation en faisant preuve de «tenue, ennuie, pour des raisons que je ne comprends pas, des gens qui ne devraient avoir aucun intérêt» pour la question, et «qui n'ont certainement pas le droit» de «s'exprimer publiquement» sur le sujet, écrit la femme de Silvio Berlusconi. Elle demande que les médias laissent «en paix» son fils, ses deux filles, ainsi que ses amis.

Il y a deux mois, l'ancienne actrice avait déclenché une tempête politique en annonçant son intention de divorcer de Silvio Berlusconi, dénonçant la présence de starlettes et d'actrices sur les listes soutenues par son mari pour les élections européennes, et la participation du président du Conseil italien à la fête d'anniversaire d'un mannequin âgé de 18 ans à Naples.

Silvio Berlusconi a affirmé qu'il n'y avait rien de scandaleux dans sa relation avec Noemi Letizia, qui est selon lui, la fille d'un de ses vieux amis. Mais des allégations ont été lancées sur son attachement présumé pour des jeunes femmes, avec force détails dans les médias. Silvio Berlusconi a démenti toutes les allégations, dénonçant des mensonges fabriqués de toutes pièces par l'opposition et les médias de gauche.

Dernier épisode en date, une prostituée a affirmé qu'elle et au moins une autre femme avaient été recrutées et payées par une connaissance de Berlusconi pour participer à des fêtes dans la résidence du chef du gouvernement italien. Patrizia D'Addario a ajouté qu'elle avait passé une nuit avec le président du Conseil. Ce dernier a déclaré qu'il n'avait jamais payé une femme en échange de relations sexuelles, suggérant que l'hôtesse pourrait avoir reçu de l'argent pour créer un scandale.