Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré lundi à l'aéroport de Roissy que «les perspectives de retrouver des survivants (étaient) très faibles», à propos des 228 personnes qui étaient à bord de l'Airbus A330 d'Air France disparu entre Rio de Janeiro et Paris.

Dans une déclaration à la presse, le chef de l'Etat a ajouté qu'il n'avait «aucun élément précis sur ce qui s'était passé».

«C'est une catastrophe comme jamais la compagnie Air France n'en avait connue», a-t-il souligné.

Le chef de l'Etat, qui a visité la cellule de crise installée à l'aéroport de Roissy, près de Paris, a rencontré pendant une trentaine de minutes les familles des disparus, qui, a-t-il dit, sont «extrêmement dignes et courageuses».

«Je leur ai dit la vérité, c'est-à-dire que les perspectives de retrouver des survivants étaient très faibles», a-t-il poursuivi, tout en relevant que «tout devait être mis en oeuvre pour qu'on retrouve le maximum d'éléments de cet avion (...) pour comprendre ce qui s'est passé».

 De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré dans un communiqué «que tous les moyens de recherche nécessaires seraient déployés, en liaison avec les pays susceptibles de nous apporter leur aide.»

Indiquant s'être «tenu constamment informé des dispositions prises en matière de recherches aériennes et d'organisation de l'accueil des familles des passagers,» M. Fillon exprime «dans ce moment douloureux (...) son soutien personnel et celui de tout le gouvernement aux proches des disparus».

L'appareil d'Air France, qui a disparu au-dessus de l'océan Atlantique, transportait 228 passagers et membres d'équipage, dont une majorité de Brésiliens et une soixantaine de Français.

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