Les ingérences étrangères n'ont pas eu d'impact sur les élections législatives de novembre 2018 aux États-Unis, a assuré mardi le gouvernement américain.

Deux ans après une présidentielle entachée par des interférences russes, les États-Unis avaient affiché une grande vigilance en amont des scrutins de mi-mandat.

Les services de renseignement avaient fait savoir en septembre qu'ils avaient observé des « signes » provenant de Russie, de Chine, d'Iran et de Corée du Nord.

Le président Donald Trump avait alors ordonné aux départements de la Justice et de la Sécurité intérieure de lui remettre un rapport trois mois après les élections, afin d'enclencher des sanctions en cas d'ingérences avérées.  

Dans un communiqué, ces départements ont annoncé avoir remis ce rapport lundi au milliardaire républicain, dont la présidence est marquée par une enquête fédérale pour établir s'il y a eu notamment collusion entre son équipe de campagne et le Kremlin en 2016.  

« Bien que leurs conclusions doivent rester confidentielles, les départements ont conclu qu'à l'heure actuelle, il n'existe aucune preuve qu'une activité menée par un gouvernement ou un agent étranger ait eu un impact matériel sur l'intégrité ou la sécurité des infrastructures électorales ou de la campagne » de 2018, selon ce communiqué.

Tout au long de cette campagne, les autorités ont agi pour « minimiser les risques » et « des efforts sont déjà en cours pour les élections de 2020 », ajoutent les deux départements sans donner plus de détails.

Les élections de mi-mandat se sont achevées sur un bilan en demi-teinte : les démocrates ont repris le contrôle de la Chambre des représentants et les républicains ont renforcé leur majorité au Sénat.